Bon bah sinon l'Olympia c'était bien sympatoche. Dès l'arrivée on a le droit à un joli défilé de mode entre gotho-poufs et ados chevelus. C'était la première fois que ke je faisais un concert dans cette salle, et j'la trouve vrmt bien foutue. Le sol est un peu incliné, elle est pa très grande... On se place devant la barrière sur le côté droit de la scène, vous savez là où la Sécu jette tous les slammeurs lol... bref, tout était réuni pour une bonne soirée.
Première partie : Vegastar.
Dès le début du concert, Kemar nous annonce qu'ils introduisent un nouveau groupe dans la Team Nowhere. Trop coooooooool Il s'agit de Vegastar bien sûr, sorte de copie de Pleymo, avc un chanteur mauvaise copie du Jon Davis première époque. Bref, c'est moyen, mais ça permet de séchauffer la nuque gentiment.
PLEYMO :
Ils débarquent tous fringués en écoliers à la Angus Young en référence au concept de leur dernier album "Rock". Le son n'est pas trop fort, juste ce qu'il faut, p'tetre la basse un peu trop présente, mais je suis chiant. La première partie du set se centre sur les titres de "Rock" : c'est un peu mou, et vu que je connais pas trop l'album, j'observe. A noter les petits speechs de Kemar entre les titres, sympa. On aura d'ailleurs le droit à une lecture d'un extrait de Léo Ferré par ce mm Kemar, violente diatribe contre le pouvoir de la télévision. Petit rire étouffé au passage quand je vois Pleymo s'insurger contre la Star Ac, alors qu'ils passent côte-à-côte sur NRJ, m'enfin ...
Puis le moment tant attendu arrive : "Avant cet album, on en avait fait un autre, qui s'appelait Medicine Cake...". Hurlements gutturaux. AH ! kan mm ! Et là c'est déjà autre chose. Si mes souvenirs sont bons on se prend "Tout le monde se lève" dans la gueule, et franchement ça réveille : les zikos bougent bien, la fosse répond présent. Puis on a droit à une petite "kaçedédi" aux groupes de la Team Nowhere qui sont tous présents en tribune VIP. S'ensuit alors un p"tit medley des groupes de la Nowhere : j'ai juste reconnu "Si n'existe pas" d'Aqme, et un titre d'Enhancer et un de Wunjo. Puis là c'est le drame : Sur "United Nowhere", deux gars montent sur scène, je sais aps si c'était des membres de wunjo ou de Enhancer, mais ils pourraient postuler pour une place à Bouglione : casquette Royal Wear de travers, gros sweat... ils sont assez ridicules mais bon, passons. Arrive enfin l'heure du Braveheart. Ils balancent "Tank Club", et au milieu de la chanson, Kemar demande à la fosse de se séparer en deux pour lancer un méchant pogo. Bon, avc mon courage légendaire j'me suis pas mis devant, nan moi vous savez c'est le genre petit teigneux qui te pousse quand tu t'y attend pas, et tu sais pas d'ou ça vient lol. Bref, un grand moment. Notons ensuite le DJ qui se plante dans la set-list lol, un p'tit New-wave ("tataouuu tataouuuuuuu "), "Kubrick"... et fini. Ah non, le batteur revient nous faire une p"tite démo solo à la Joey Jordison sur Disasterpieces. Pas mal, mais justement j'ai préféré Joey, mais ne faisons pas la fine bouche. Ils jouent World je crois, et se barrent. Troisième rappel ils reviennent nous balancer leur ultra-méga-single de la mort : "divine excuse". Bon j'accroche pas trop, mais l'Olympia si... tant mieux pour eux. Les lumières se rallument.
Bref : une première partie anecdotique, mais un Pleymo bien présent. Je persiste à dire que les titres de Medicine Cake passent mieux en live que ceux de "Rock". Les zikos ont bien bougés, ils croyaient dans leur truc. Des bons moments (le braveheart, le medley team nowhere) : le groupe prend une autre dimension sur scène, ça jumpe, ça pogotte... Bref, kom dirait arthur ce soir c'était que du bonheur