Et bien ça y est, 32 ans après Grin, 8 ans après la première date de sortie annoncée pour ce nouvel album, je viens de terminer la première écoute de Dissonance Theory !
Il en faudra bien d'autres, évidemment, car l'album est riche.
Déjà, l'artwork est superbe, dans la lignée des précédents, avec la bande noire à droite.
Côté musique, c'est un album de Coroner, qui ne ressemble donc pas aux précédents mais à la patte immédiatement reconnaissable. Tout y est : les riffs syncopés, le chant scandé de Ron, les soli en legato qui tombent sur la note qui tue à chaque changement de tonalité, les passages instrumentaux d'ambiance parfois glauques, des trouvailles (un riff en PM qui descend au floyd absolument dantesque), etc...
Ils ne se sont pas foutu de nous.
Au delà du (gros) son moderne et de la grosse prod, la grande nouveauté c'est évidemment la batterie. Quel travail énorme de Diego Rapacchietti. Il a réussi à intégrer l'esprit Coroner mais en y apportant une énorme dose de technique, sans diluer l'aspect "techno" qu'on aime dans ce groupe. Monstrueux.