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Et il faisait du slam, pas très bien je crois. Un ami de mon père le connaissait bien.
C'est marrant ça. Probablement un moyen d'approcher la musique.
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Pour étendre un peu, les liens entre musique et peinture sont évidents, et presque trop facile. On parle de composition, chromatismes (couleurs) équilibre, rythme, et même si il est évident qu'ils ne sont pas interprétés parreils, la corrélation est bien la.
Mon ex-beau-père est peintre et m'avait parlé de ça. Il voulait d'ailleurs faire une méthode de musique utilisant les couleurs et les mouvements alors qu'il n'est pas du tout musicien
, Il a essayé de m'expliquer, j'y ai jamais rien compris.
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Pour finir Hendrix ne dessinait pas trop mal non plus. Je les avait vu à l'exposition à la cité de la musique.
Oui, il avait d'ailleurs le projet de faire un BD. Ca, ça aurait été très fun de lire une BD d'Hendrix.
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Pour finir dans le même style que Basquiat, je préfère Keith Harring, mais ça c'esr perso, qui se disait très influencé par les Beatles
Ben pour le coup, Herring, j'aime, encore moins. Le côté petit bonhomme dessiné avec des gros traits, je suis pas fan. Mais bon, les goûts et les couleurs...
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Et d'ailleurs on ne compte pas l'influence de William Bourrough, Timothy Leary, Bob Dylan (un peu moins ici), ou encore de gens comme Skip James, JB Lenoir, Willy Dixon etc… à cause de l'influence u ne u omniprésente de Hendrix
Timothy Leary a inspiré effectivement pas mal de chanson des années Hippies. Pour Borroughs, c'est aussi vrai pour toute la Beat generation, Kerouac en tête. Ils essayaient de développer une technique d'écriture basée sur l'improvisation comme les jazzmen le font, sous trip LSD. Bon, comme on dit, chacun son trip
L'influence des bluesmen contemporains d'Hendrix a finalement eu du temps à être digérées. Quand à Dylan, c'est un cas vraiment à part, racontant des histoires comme les Bluesmen, mais plus longues et mieux écrites, s'appropriant leur musique mais en faisant tout à sa sauce, une peu le Hendrix du Folk, mais sans la flamboyance.
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Beaucoup de personnes ici d'ailleurs ne résument le blues qu'au jeu de Hendrix (que j'apprécie très modérément, par rapport à ses trucs en studio, des trucs du calibre de 1983, If 6 was 9, entres autres) ou de Clapton (que je n'apprécie pas du tout dans sa musique), alors que beaucoup de personnes comptent
Complètement d'accord sur tout la ligne. Pour moi, il y a deux Hendrix: le créateur et le showman, tout deux bien dissociables. Autant je trouve son travail studio inventif, génial, innovant, autant je trouve les lives très décevants. Probablement parce que les techniques d'enregistrement étaient rudimentaires à l'époque, surtout parce que le visuel en direct nous échappera à jamais et très surement parce qu'il était défoncé, du moins sur beaucoup des enregistrements.
Ce que tu dis résume très bien le truc, Hendrix était un cataliseur, mais ne pas connaître ce qui a précédé, ne pas chercher à apprécier l'histoire d'Hendrix et ses influences, l'histoire du blues, c'est manquer peut être le plus gros du gâteau. Hendrix a synthétisé toute cette musique, mais il ne faut surtout pas ignorer ce qui à précédé et ce qui a suivi. En gros, Il faut a tout prix écouter les vieux Bleusmen et le Jazz électrique des années 70 (Herbie hancock, Miles davies...). C'est très différent, très très riche et pour moi, Hendrix se situe pile au milieu, c'est le chainon, mais l'importance du chainon, c'est aussi et surtout ce qu'il relie, pas uniquement ce qu'il est en soi.
je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire...