Guitar Part n°125 a écrit :
En harmonie avec les tendances fortes actuelles, le néo-métal associe de manière équilibrée un gros son métal aux beats du hip hop. Temporairement appellé "fusion" lors de ses premiers effluves, il mélange riffs de guitare et batterie métal (un son lourd et sec) à une voix rapée, une basse très présente, des samples, et parfois des scratches.
Le métal que tout le monde onnait, de Led Zeppelin dans les '70s aux dérives les plus kitsch des années 80 (Kiss, Wasp...), a engendré des genres et des sous-genres à l'excès. Il brassa ainsi un nombre incalculable de groupes et de fans, séduits par la multitude qui leur était offerte, mais attirés étrangement, et e plus en plus, par une tendance populaire grandissante: le rap.
Pourtant, il faudra ettendre approximativement l'année 1986 pour déceler concrètement les premières apparitions du néo-métal. Tout d'abord, ce sera la rencontre inattendue du rappeur Run-DMC et d'Aerosmith, qui sortiront ensemble un tube inoubliable, Walk this way ; puis la même année, le duo entre les Beastie Boys (...) et Kerry King, guitariste de Slayer, pour un solo légendaire sur License to III. Mais la fusion complète d'un groupe ne se fera véritablement qu'avec Anthrax et leur titre I'm the Man, où se mêlent riffs enragés et chant rappé (...) .
Du côté underground, la tendance à une fusion des genres était depuis un moment en gestation. L'exemple des Bad Brains en est la preuve, même si ce sont les RHCP et Faith No More qui tireront profit de la situation, en signant les premiers sur les majors. Inévitablement, dans un tel contexte révolutionnaire, les ado des cités, nouveaux fans de ces tendances hybrides, se sentiront comme dopés par une pulsion créatrice, sous l'emprise de fréquentes collaborations entre le rock, le hardcore et le rap. C'est de cette montée d'adrénaline que naïtront les Rage Against The Machine, Limp Bizkit, Linkin Park, Korn et surtout Deftones, ces derniers étant considérés comme les noyaux durs du genre, à qui l'on doit notamment l'irréprochable album "White Pony". A partir de là, le jeune public va décider de s'identifier à la tendance, se reconnaissant partiellement dans ce désespoir affectif et cet élan de créativité que la musique propose, et qui leur apparait du même coup, comme une sorte de thérapie existentielle.
Côté français, (... blabla Mass Hysteria blabla Pleymo).
J'apprécie pas non plus les étiquettes à vrai dire...