Et pourtant, peut-être que demain sortira le premier album d'un artiste totalement nouveau qui va apporter une révolution complète dans la musique, et qui dira que quand il était petit il a eu envie de commencer la musique en écoutant Chantal Goya.
Blague vaseuse à part, il n'empêche que même l'artiste le plus dérisoire, comme Goya, a su faire quelque chose qui trouvait son public, même si la majorité de G.com doit trouver ça complètement noeud (moi en premier), le fait est que si y a carrière, y a succès.
C'est pas tant "est-ce que ce qu'il fait est bien ou pas", c'est plutôt "est-ce qu'il réussit à faire passer ce qu'il fait" - d'après moi - et dans le cas de Goya, c'est réussit non ?
C'est comme la publicité, QUI a déjà supporté les pubs de juvamine qui passaient y a dix ans (Comment ça va ? Juvabien !). Et pourtant, vous avez oublié cette pub ? Alors comment pourriez-vous dire que le mec qui a écrit cette pub est médiocre, puisque dix ans après vous vous en souvenez toujours ? Pour moi, c'est la différence entre ne pas aimer (voire ne pas supporter) et reconnaître un talent. Et dans le genre, le mec qui a fait cette pub était un monstre de talent qui a brillé par sa capacité à horripiler la france entière et à graver les mémoires. Préparation H ?
Et si on en reviens à la musique, "vas-y francky, c'est bon" ? "Ce matin, un lapin..." ?
Par contre, j'avoue qu'on s'éloigne là...
Donc pour tenter de faire un retour au sujet, je dirais juste que je prends le temps d'écouter l'album pour voir si y a des choses qui m'en restent. En général c'est comme ça pour moi : je retiens juste un bout de riff, et je le réécoute. Du coup j'élargis plus à la chanson, et je finis par la découvrir autrement. Si je retiens rien par contre, là c'est raté. Mais en tout cas Uprising passe dans mon lot de musiques de Muse que j'aime bien (y en a que j'aime pas du tout, hein).