Pink Floyd : vos avis

Mes préférées

Rah purée, la partie guitare pourrie tout le concert je trouve, j'ai jamais pu le regarder en entier à cause de ça ...

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Boarf t'as cité un de mes morceaux préférés de Pink Floyd ( avec brain damage et is there anybody out there) donc ça va je te jetterai pas la pierre
Mais " le reste " comme tu dis vaut largement la peine d'être écouté également

Ce midi au resto je discutais avec des collègues avec qui je bosse tous les jours et on est arrivé à parler de musique et de pink floyd et il se trouve que deux collègues sont fan de ce groupe.

Ca fait plaisir pour une fois de discuter musique plutôt que " il fait doux et beau ces temps çi c'est agréable".
Bref...

Pour la peine j'écoute animals tiens ça fait longtemps.

Est ce que quelqu'un a déja écouté les débuts de syd avant le groupe?

Syd avant Pink Floyd ? Ya des enregistrements qui ont survécu ?
Tu veux ptet parler de Tea set (les "pré-Floyds") ?

Bah justement un collègue me parlait de ces enregistrements et qu'il les avaient écouté il y a pas longtemps....je lui demanderai demain tiens, apparemment c'est assez barré.

J'aime bien a momentary lapse of reason. Mais j'ai tout écouté. Animals, je kiffe moins

Il est jamais trop tard pour se mettre au Floyd, j'ai souvent noté que ça venait avec le temps


En ce qui me concerne, Animals est mon second favori. Vraiment super inspiré comme album. Les soli de Dogs, le final de Sheep sont j'ai un peu plus de mal avec Pigs par contre.
Tiens, en ce moment je suis en train de me lire Animal Farms de Orwell (je ne sais pas si tu savais, BiZ, mais Animals est directement inspiré de ce fabuleux bouquin )


Pour The Wall, c'est un album pour lequel j'ai des avis un peu partagés. Je l'écoute assez régulièrement mais je sais jamais trop si je dois le considérer comme le dernier album du Floyd ou bien si c'était Animals.

Au niveau des thèmes abordés, je le trouve vraiment génialissime (Waters m'insupporte sur pas mal de points, mais je ne lui retirerai rien à son génie créatif), il y a pas mal de morceaux que j'adore (merci à Gilmour pour ses soli toujours aussi inspirés) mais je le trouve aussi un peu indigeste niveau production. Mais je trouve aussi que le côté froid lui colle assez bien vu les thèmes développés.


Dans le spages précédentes, quelqu'un disait que c'était inspiré de la vie de Waters. C'est partiellement vrai. C'est un mix entre la vie de Pink Anderson, bluesman oublié qui a passé les dernières années de sa vie cloitré dans sa chambre d'hôtel à mater sa TV, la vie de Waters avec des claires allusions à son enfance, notamment le vide paternel superbement illustré dans la scène où le petit Pink prend la main un père de famille inconnu dans le parc. Mais il y a aussi des allusions très claires à Syd.
Nobody Home notamment: la cuillère en argent, les bottes Gohill (Syd en avait une paire jaune), etc... dans le film aussi, la scène où Pink se rase les sourcils, où sa clope se consumme dans ses mains sans qu'il ne se rende compte que ses doigts en avaient brûlés.
Waters disait que c'était des choses qu'il avait vu de ses yeux.

Je crois qu'il faut vraiment prendre le temps de rentrer dedans, de comprendre cet album, de le voir en 3 morceaux: album/concert/film. Après on accroche ou pas, mais ça reste néanmoins un monument

Je fais également partie de ceux qui écoutent The Wall du premier au dernier morceau -mis à part les morceaux isolés qui sont joués live, bien entendu-. J'aime bien avoir le début et la fin de l'histoire

Une copine psy me disait que cette parabole était l'une des plus justes qu'elle connaisse.

trois modèles de Converse Pink Floyd en magasin la semaine prochaine :





http://next.liberation.fr/arti(...)verse

Momentary Lapse of reason, et More sont les seuls que je n'ai jamais écouté. Pour Momentary, j'ai entendu quelques extraits sur internet...Je dois dire que c'est bof bof. A ce sujet, je vous conseille vivement le bouquin de Nick Mason, Inside Out.
A propos de Momentary, on y apprend de l'aveu de Gilmour et Mason lui-même, que Mason ne savait plus vraiment jouer son jeu de batterie (il faisait plus de bagnole à l'epoque) au moment de l'album. De même, Wright était tétanisé. Gilmour est clairement mis dans le role par Mason de celui qui les a récupéré artistiquement.
J'ai d'ailleurs vu une interview du Floyd au moment d'un concert en 87 (Versailles je crois), où toutes les questions vont à Gilmour. Puis une question va à Wright (à l'époque, il n'a pas le droit de s'afficher officiellement comme membre du groupe).
On lui demande : "Et vous Richard, allez vous rejouer avec PF désormais". Et Richard de répondre:
"euh...j'ai envie de recontribuer à la musique, euhh...".
Et là il est interrompu par Gilmour qui dit : "Oui, il va jouer avec nous désormais".

Bref, À l'époque, PF était un groupe qui avait tout à prouver: il fallait montrer au monde qu'ils sont capables de vivre sans Waters, et de l'avis de Gilmour et Mason, Momentary est surjoué, et le son est trop travaillé. A force de vouloir ne rien rater, à force de se dire qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur, ils sont rentrés dans un truc "bateau" (j'en sais rien moi, j'ai pas l'album) pour être sûr de plaire, en oubliant disent-ils leur essence....

Pour Saucerful, je le conseille vraiment, on voit tout de suite l'influence Gilmour sur la recherche artistique (les sons sur Saucerful of secrets).
A l'époque, on avait demandé à Gilmour d'écouter tout le répertoire écrit par son pote Syd (il n'aimait pas trop sa musique). Puis, on lui avait demandé d'essayer d'imiter Syd en chantant.
Combiné à la jeunesse de David, il en résulte un chant un peu limite. A l'époque où PF étaient 5, on avait même dit à Gilmour qu'il ne pouvait pas vraiment composer de chansons, parce que soi-disant il ne faisait pas vraiment partie du groupe.
Sa permière composition est donc "The narrow Way" sur Ummaguma, sur laquelle il joue TOUS les instruments (Waters l'avait renvoyé chier pour avoir un texte).

Bref, sur Saucerful, on sent déjà l'emprunte Gilmourienne, même si sa timidité est encore bien présente....
Par contre Ummagumma

My God vous connaissiez ??

J'avais deja vu cette vidéo !! J'avais bien aimé !!^^
Sinon pour le bouquin de Mason, je le recommande vivement !!
Toute l'histoire de Pink Floyd y est, il y a de l'humour... très bon livre !

Moi aussi, je me suis bien marré avec cet humour typiquement British:
genre sur une photo où on voit le groupe du grand-père de Nick Mason (ujn groupe de 8 trompettistes portant TOUS la moustache).
Nick raconte: "quand j'ai demandé à ma mère lequel est mon grand-père, elle m'a répondu que c'est celui avec la moustache"

Ou alors: ceux qui ont vu Pompeii connaissent la vigueuer avec laquelle Waters tape sur les symbales dans Saucerful of Secrets. Il y a une photo de Waters du début des années 70 où il est aussi aux symbales dans un concert, les tapant avec la même rage.
Et Mason de commenter: "je n'aimerais pas être une cymable"

Une petite dernière pour la route. Gilmour, Wright, et Mason ont galéré pour trouver le titre de The Division Bell. En fait, il n'avait toujours pas de nom d'album après les sessions d'enregistrement, et ils ont demandé conseil à un proche du groupe.
Les 3 ne voulaient pas un nom qui soit un texte ou le titre d'une chanson de l'album.
Le proche en question a proposé: "The division Bell".
Bien-sûr ceux qui connaissent High Hopes, savent qu'il y a un texte où ces mots sont chantés ("The ring of the division bell had begun"). La plupart des textes ne sont pas écrits par Gilmour, Mason, ou Wright...

Et Mason de dire: "on a choisi The division Bell comme titre, avant de se rendre compte que c'était un texte d'une chanson de l'album. Je savais qu'on aurait dû lire les textes proposés plus sérieusement"-->

Vive l'humour british, dont on devrait en France comme ailleurs plus s'inspirer !

C'est pas la femme de Gilmour qui avait écrit les textes de Division Bell ?

Oui, et The division bell est surtout une cloche sise au parlement britannique.
Et oui, vive l'humour british. Parce qu'ils ne nous feront pas croire qu'ils ont choisi ce titre par hasard.

J'avoue que c'est une des rares bibliographies que je lis et relis avec vraiment beaucoup de plaisir.

C'est frais, distingué et drôle comme une sauce à la menthe.

L'histoire de Waters demandant des clopes à Wright dans les années 60 vaut son pesant de cacahuètes également. .