QUEEN : le meilleur et le pire ?

Je ne sais pas si on peut parler d'un "meilleur" album de Queen de toute façon, tant ils sont tous différents. Des "moins bons" à la rigueur...

Mes préférés restent Queen II, Jazz et ANATO (quand même, mais c'est surtout parce que c'est l'album qui m'a converti au rock ). Enfin, ils sont tous bons de toute façon....

On est bien d'accord

et puis ce groupe a su évoluer dans le temps et si on prend par exemple ton Top 3, bien qu'il n'y ait que 5 ans qui les séparent, ils ne se ressemblent absolument pas, et au sein du même album, les morceaux sont complètement différents.... cette originalité est pour moi la pierre angulaire de la richesse musicale de ce groupe.... qui, mieux qu'eux, pouvait mettre sur un même album Dreamer's Ball et Dead on Time

EDIT : 4 ans, pas 5 ...

Tu as tout dit!

Je crois l'avoir déjà dit mais si on y revient, je vais me répéter... je considère vraiment l'oeuvre de Queen dans sa globalité plutôt que par album ou par chanson. Déjà, l'idée des greatest hits est une hérésie à mon sens parce que chaque album est une sorte d'album concept avec une grammaire cohérente. Puis il y a les leitmotiv musicaux, thématiques, textuels, visuels soit tout un vocabulaire qui relie chaque album aux autres.

Il y a forcément un ou deux albums que j'aime moins, comme Kind of Magic ou the Works à cause d'un plus grand nombre de titres faiblards. Mais à côté, on a systématiquement des monuments (Hammer to fall, Is this the world we created pour TW, Who wants to live forever et Princes of the Universe pour KOM).

L'album que j'ai mis le plus de temps à accepter, c'est Hot Space. Mais après 20 ans de digestion (ça fait 21 ans seulement que je connais Queen), il passe mieux et j'apprécie vraiment le groove de certains morceaux qui étaient plus taillés pour la scène que le studio (le live de Stayin Power en tête). Restent que Palabras de amor, Back chat et Life is Real qui sont des titres que je zappe.

Tu n'en sais strictement rien.

C'est comme les Nostradamus qui font des hypothèses sur ce qu'aurait fait Hendrix dans les années 80-90 s'il avait continué à vivre...mais ce n'est que la projection de l'idée fantasmatique qu'ils se font de l'artiste.

T'es content, t'as fait ton rot ?

Quel comique

Non mais c'est juste fatiguant ce côté bien sarcastique et terre à terre, surtout quand il est accompagné d'une absence totale d'argumentation. Me dire que je n'en sais absolument rien est juste totalement faux.

Les musiciens anglais depuis les Beatles -qui sont les pionniers de cette conception de la musique- ont toujours cherché à produire des musiques en gardant en tête la question : qu'est-ce qui n'a encore jamais été fait ? Queen illustre justement ce credo musical à 200%. Bien sûr, on n'en saura jamais rien vu que toute l'excentricité créatrice du groupe est partie avec Freddie (il n'y a qu'à écouter l'affreux Cosmos Rocks pour en être convaincu) et Queen produisant des titres rap, death metal, reggae, electro et j'en passe reste dans le domaine du fantasme.

Quoi qu'en écoutant :
- Cyborg de Brian May (album another world), on est dans une sorte de metal symphonique qui ne ressemble à rien de connu jusqu'alors
- certaines version live d'Another one bites the dust sont à deux doigt d'être du hip hop avec la Mercure qui cabotine dans un chanté-parlé ultra rythmé
- living on my own de Mercury n'est certes pas sa meilleure chanson mais prouvait bien qu'il voulait toujours inscrire non pas ses chansons mais ses productions dans l'air du temps.

Donc, tu vois, avant de poster, je réfléchis à ce que je dis.

Ce ne sont que spéculations sur l'idée fantasmatique que tu te fais d'un groupe musical.
L'orientation artistique d'un groupe n'est pas que la somme des artistes qui le composent, c'est le résultat d'une alchimie entre eux quand ils sont réunis.
Tu peux citer à qui mieux mieux les productions solo de Mercury ou de May, cela ne présage aucunement de ce qu'aurait fait Queen avec Freddy dans les années 90 ou 2000.
Pour être juste, tu devrais dire "je rêve d'un album de Queen" dans le style hip hop.
Tu peux même dire sans te tromper que le phrasé de "We will rock you" préfigurait le rap, ça oui ! (tout comme la longue invective de Bernie Bonvoisin au milieu de la chanson "sors tes griffes" de Trust).
Je le répète : tu ne sais rien de ce qu'aurait fait Queen.

J'ai plus envie de te parler, t'es fatiguant.

Juste pour illustrer l'excentricité et l'humour inégalable de Freddie. Lady Gaga, qui est à la chanson ce que le sexe est à la pornographie, est à des années lumières de rivaliser avec lui.

Désolé si vous contredire revient à vous couper les couilles votre majesté.

Non, non, tu me coupes juste l'envie de débattre avec toi.

Edit : je reposte la vidéo parce que commencer une page avec ton mauvais esprit et ta vulgarité va nous pourrir le topic.

Euh, ya un moment où il faut arrêter la moquette, quand même...



(1970)

Et il y a sûrement des choses plus anciennes encore...

A ce moment là...



Ca groovait déjà plus en 1937 qu'en 1981 avec Africaa Bambataa !

Non mais voilà, c'est pour dire que c'est un peu ridicule de dire qu'un groupe de rock à public de cadres sup blancs aurait influencé la scène rap / hip hop juste parce que le phrasé y ressemble. Historiquement il n'y a aucun lien alors qu'on peut relier, aux USA et en Jamaïque notamment, le rap de façon continue à des courants populaires depuis les années 60.

Mais je reconnais bien là le snobisme des gens qui voudraient voir dans 'leur' musique l'influence sur l'ensemble du paysage musical, genre "queen a tout inventé", "le metal doit tout à machin" et autres conneries de journaleux à rock'n'fock.

Et je ne parle même pas de Trust en précurseur du rap:

Je suis à peu près d'accord sur tout ce qu'Angel of sin raconte sauf sur ça :



... les 70's mon ami, les 70's ! On était dans une philosophie bien plus décloisonnée culturellement que de nos jours. Queen a séduit des publics aussi différents que possible en allant en Asie, en Amérique du Sud, en Afrique du sud. Y'a des cadres sup blancs évidemment, mais aussi des gens de toutes les couleurs et de tous les niveaux sociaux qui aiment et on aimé ce groupe.

Cette universalité musicale de certains groupes s'est progressivement perdue dans les années 80 et 90 et c'est bien regrettable. Bien plus que la politique ou que toute autre forme d'art, la musique a(vait) ce pouvoir fédérateur. Mais rien n'est jamais perdu... disons que ça va être plus dur d'y revenir maintenant.