C'est clair, de toute façon RATM est un groupe engagé, les textes ont toujours un sens. (je veux dire un sens donné par autre chose que la poesie ou l'art d'ecrire un texte). Et le sens est souvent une dénonciation ou une mise en garde. C'est a nous de chercher à reflechir dessus, de s'informer, de tirer les conclusion et de se bouger le cul.
Mais il y'a aussi un coté artistique tres recherché, par des metaphores, par des images, et puis par l'art de maitriser le rap aussi. J'adore Freedom qui est un vrai chef-d'oeuvre pour moi.
Dans le meme genre je trouve que No One s'en sort tres bien. Certains texte de Kemar sont magnifique de poesie, et d'autre sont des attaques acides ou juste des dennonciations (Chile par exemple dépeint juste un tableau)
3615 ma vie :
J'ai formé mon groupe pour reprendre essentiellement du RATM à la base. Pour moi c'etait avant tout une source d'energie musicale. Le coté politique je m'en foutais un peu. (tant que c'etait pas stupide ou contre des principes élémentaux) Par contre les autres membres du groupe prennent ça tres a coeur. Si bien que quand on a commencer a composer j'etait contre la majorité des textes (ecrits par le bassistes) qui n'etaient que des denonciations bete et mechantes, avec des amalgames dangereux, sans métaphore ni style propre. Et comme je n'avais pas l'intention de les ecrire moi meme, c'etait un peu l'impasse.
Puis le "chanteur" à pris les rennes avec des textes avec plus de profondeur et de personalité (il est en maitrise de lettre à la Sorbonne, ca aide ) et depuis c'est un peu mieux. Enfin ca fait moins groupe de rap de banlieue quoi...
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969