oliolo a écrit :
Je trouve qu'évoquer le "point Godwin" dans une discussion sur les avantages comparés de Windows et de Linux est totalement pertinent...En revanche, s'en servir pour discréditer ceux qui pointent l'absurdité (sinon pire...) du discours de certains partisans de la gauche révolutionnaire, m'apparaît comme une piètre esquive...
La loi de Godwin n'est pas seulement un loi de comique visant a decrédibiliser des arguments, c'est aussi une loi qui mets en valeur un phénomène recurant dans une discussion : l'utilisation abusive du faschisme dans une argumentation. Cet appel systématique à ce que les gens considèrent comme le mal absolus decrédibilise de lui meme la discussion.
(d'ailleur epluchez les textes de RATM et comptez les références au nazisme. Vous verrez quelles sont plutot rares et employées judicieusement. Etonnant pour un groupe censé dénoncer "violement" le racisme, le fascisme et la haine entre les peuples non ?)
Dennoncer "
l'absurdité (sinon pire...) du discours de certains partisans de la gauche révolutionnaire" on l'a deja fait dans ce topic. Par exemple, remonte qq pages et lit mon post au sujet du Sendero Luminoso. Je n'ai pas eu recours à des arguments douteux (IIIème Reich et toute la clique) qui ne meneront qu'au dérapage.
Si j'ai fais appel à Godwin c'etait parceque je n'avais pas envie de me lancer dans un quotage/demontellement de son texte pour argumenter sur ce debat stérile.
Relisez sa première phrase pour comprendre que son post etait mort dans l'oeuf. Comme si c'etaient les valeures du communisme qui avaient causé des millions de morts
Bref t'aura compris que rien ne sert d'argumenter encore et encore face des gens qui de toute façon disent n'importe quoi. (peut etre par esprit de contradiction ? ou peut etre s'est-il sentis poussé les ailes de la dennonciation brute : "des morts c'est pas bien" ?)
Il etait donc temps d'invoquer la loi de Godwin pour dire "mec tu dis des bêtises, completment HS, qui tuent la discution et te décrédibilsent sur ce forum"...
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969