Azazello a écrit :
Ok donc on augmente arbitrairement les salaires, il faut donc prendre l'argent quelque part, qu'est-ce qui prouve que cet argent-là sera "mieux" utilisé dans ces salaires que là où il était.
Qu'est ce qui prouve qu'il le sera moins bien?
Citation:
C'était une question pour que tu me dises ce qui ne va pas précisément dans le système (puisque tu ne veux pas "tout changer je suppose) et comment es-tu arrivé à cette conclusion.
Le simple fait que les inégalités se creusent et que le progrès ne soit pas vraiment mis au service de l'intérêt général me suffit. J'ai un autre idéal que la société dans laquelle on vit.
Citation:
Avec près de 55% du PIB de dépenses publiques (record battu par NS), la solidarité forcée se porte bien en France, merci pour elle.
Pour quelle efficacité? Des chiffres bruts parlent rarement tous seuls. Combien de mal logés? Combien de pauvres? Combien de mal soignés?
Citation:
Rapport avec la spéculation en soi? (Sans même rentrer dans un débat sur le bon coté/mauvais coté des délocalisations, des entreprises cotées en bourse, donc sujette à "spéculation" délocalise-t-elle plus que les autres? ont-elles des salaires plus bas? etc...)
En quoi la vision financières est-elle mauvaise pour les entreprises (exemples précis)?
Et effectivement mission sociale ça ne veut rien dire.
On va pas rentrer dans un débat très long et compliqué, je vais juste te donner quelques pistes, qui représentent bien ce qui me choque dans ce système dont les effets pervers ont par ailleurs largement été décrits par des personnes plus compétentes que moi (lis le nouveau capitalisme par exemple, si tu l'as pas déjà fait).
La spéculation, c'est l'espoir de gagner en pariant sur un produit financier. Quand c'est un action, et quand c'est un pari à plusieurs milliards de $, c'est pour moi un dévoiement du but du marché boursier. Une entreprise devrait aller en bourse pour se financer, pas pour se faire imposer un taux de rentabilité par des groupes de pression qui ont le pouvoir de l'argent et l'unique objectif d'en gagner plus. Le fait d'imposer ces rentabilités monstrueuses fait que l'entreprise est gouvernée par des personnes qui n'ont que faire des conséquences de leurs décisions: ils sont mis à la tête d'une boîte pour contenter ceux qui l'ont placé là. Ils prennent des décisions en ce sens, et ne doivent rendre de compte qu'à ces mêmes personnes. Or pour gagner plus d'argent, il n'y a pas 36 solutions: saucissonner l'activité, mesurer les coûts, comparer, externaliser, rationaliser. Autant de mots qui cachent souvent les mêmes dégâts sociaux: licenciements boursiers, chômage, baisse du pouvoir d'achat, montée du stress, des maladies professionnelles et donc du coût pour la société etc. Bref, il y a pas mal de boîtes qui sont dirigées uniquement en fonction des profits futurs à générer pour satisfaire les exigences des actionnaires principaux, et pas en fonction de ce qui est bon pour les employés.
Mais si tu ne perçois pas quelle est le rôle social de l'entreprise, et que tu prends les investisseurs pour des mercenaires (ce qu'ils sont actuellement), je pisse certainement dans un violon.
Citation:
Bref, satisfait de ma productivité cette semaine, je ne vais pas tarder à partir en week-end donc pas sur que je réponde avant lundi matin.
Si ton patron est satisfait de toi, pourquoi pas!
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.
marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!