Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Ben.oît
Blow Up a écrit :
Non, en ce moment c'est surtout l'Etat (bon ok c'est un acteur économique) qui finance les entreprises (hors COVID c'était déjà entre 140 et 200 milliards par an suivant les modes de calcul). On se croirait en Union Soviétique.

Ce qui me fait rire (jaune) c'est surtout la schizophrénie opportuniste et cynique des libéraux. Moins d'Etat quand ça va bien, plus d'Etat quand ça va mal.
Le fameux slogan de la privatisation des profits et de la nationalisation des pertes. (je rappelle que le CAC40 est entrain de battre des records historiques en ce moment)
Tu vas me dire que je suis dans la simplification comme d'hab, que les choses sont complexes etc... Mais quand on regarde bien les postes budgétaires, d'où vient l'argent, où il va. C'est pas si complexe que ça et finalement assez idéologique dans la redistribution.



C'est toute la question : quel intervention de l'Etat? Dans quelle proportion? Est-ce son rôle? Le CAC est fort heureusement en train de monter. Non la finalité n'est pas d'acheter un 8ème yacht au petit dernier pour fêter sa rentrée à l'école primaire.
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Lao
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    Lao
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.... pourtant le nombre de yachts a vachement augmenté (vécu) ...
Kandide
Ben.oît a écrit :
Blow Up a écrit :
Non, en ce moment c'est surtout l'Etat (bon ok c'est un acteur économique) qui finance les entreprises (hors COVID c'était déjà entre 140 et 200 milliards par an suivant les modes de calcul). On se croirait en Union Soviétique.

Ce qui me fait rire (jaune) c'est surtout la schizophrénie opportuniste et cynique des libéraux. Moins d'Etat quand ça va bien, plus d'Etat quand ça va mal.
Le fameux slogan de la privatisation des profits et de la nationalisation des pertes. (je rappelle que le CAC40 est entrain de battre des records historiques en ce moment)
Tu vas me dire que je suis dans la simplification comme d'hab, que les choses sont complexes etc... Mais quand on regarde bien les postes budgétaires, d'où vient l'argent, où il va. C'est pas si complexe que ça et finalement assez idéologique dans la redistribution.



C'est toute la question : quel intervention de l'Etat? Dans quelle proportion? Est-ce son rôle? Le CAC est fort heureusement en train de monter. Non la finalité n'est pas d'acheter un 8ème yacht au petit dernier pour fêter sa rentrée à l'école primaire.
C'est quoi la finalité ?
Blow Up
Ben.oît a écrit :

C'est toute la question : quel intervention de l'Etat? Dans quelle proportion? Est-ce son rôle? Le CAC est fort heureusement en train de monter. Non la finalité n'est pas d'acheter un 8ème yacht au petit dernier pour fêter sa rentrée à l'école primaire.


Pourquoi ce serait heureux que le CAC monte ? Toi qui a fait des études en économie. La corrélation capitalisation boursière et la bonne santé des entreprises (et de l'emploi), ça nous a comme même joué des mauvais tours dans les précédentes décennies (d'ailleurs on est toujours en train de rembourser les crises passées. Ce qu'il y a de plus sûr pour un créancier, c'est l'impôt des ménages).

Pour le reste dans l'argumentaire, c'est un peu embrouillé, classique et bateau (sans jeu de mots ) dans la rhétorique des premiers de cordée avec les yacht. La question justement n'est pas la finalité, mais la fiscalité. Et ça c'est vraiment politique.
cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Vivre comme on en a envie sans s’angoisser trop du lendemain, il y’a suffisamment d’autres motifs pour ça
Blow Up
Ok boomer ! On a bien kiffé pendant 30 ans, on est propriétaire (donc millionaire avec un grand appart dans 19e sans compter les valeurs mobilières).
Mais les pauvres et les jeunes, sans arrêt en train de chouiner et de flipper pour rien, ça suffit ils sont pénibles.

Il faut vivre sans penser ou s'angoisser pour le lendemain, comme tu le dis couillons que nous sommes, un peu de poésie et de légèreté merde (c'est marrant c'est justement ce que je vois chaque semaine, des gens et des familles qui ne pensent pas au lendemain, des vrais poètes. Qui ne s'emmerdent pas dans des discutions stériles en ligne. Après, ils n'ont pas trop le choix quand même, pas de toit, et la source nutritive principale pour les enfants, ce sont les associations, on disait la soupe populaire avant.)
Ben.oît
Blow Up a écrit :
Ben.oît a écrit :

C'est toute la question : quel intervention de l'Etat? Dans quelle proportion? Est-ce son rôle? Le CAC est fort heureusement en train de monter. Non la finalité n'est pas d'acheter un 8ème yacht au petit dernier pour fêter sa rentrée à l'école primaire.


Pourquoi ce serait heureux que le CAC monte ? Toi qui a fait des études en économie. La corrélation capitalisation boursière et la bonne santé des entreprises (et de l'emploi), ça nous a comme même joué des mauvais tours dans les précédentes décennies (d'ailleurs on est toujours en train de rembourser les crises passées. Ce qu'il y a de plus sûr pour un créancier, c'est l'impôt des ménages).

Pour le reste dans l'argumentaire, c'est un peu embrouillé, classique et bateau (sans jeu de mots ) dans la rhétorique des premiers de cordée avec les yacht. La question justement n'est pas la finalité, mais la fiscalité. Et ça c'est vraiment politique.



Nan mais là tu vas me reprocher de te reprocher de simplifier au sujet de la dette. Tu sais très bien que l'on ne va pas se faire changer d'avis mutuellement mais bon, papotons.

Ca part dans tous les sens tant ces sujets te tiennent à coeur. Nous en étions à l'interventionnisme de l'état après avoir parlé des mesures actuelles qui me semblent plutôt bonnes pour le pays, ses réformes, son évolution dans le bon sens, l'emploi, le retour à une place honorable dans la diplomatie française.
Je l'ai dit à plusieurs reprises, la seule mesure qui me fait bondir, c'est parcoursup. Je n'aurais jamais pu faire d'études supérieures si ce dispositif de merde avait existé à mon époque.
Tout le reste me semble bon, même jusqu'à ses dernières sorties plus fermes.

Tu pars sur les remboursements des crises précédentes mais parlons alors de l'origine des crises. Des choix stratégiques passés, des contraintes, des limitations, des conflits, de la concurrence des marchés internationaux, de la faiblesse du Franc et puis de la conversion à l'euro...
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Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Petite question Benoît, cela fait plusieurs messages que tu nous parles de mesures qui sont bonnes, mais à part une opinion fort respectable, tu parles de quoi précisément?

L'ère Macron correspond à une période économique plutôt faste au niveau mondial. Au niveau du chômage par exemple, la baisse enregistrée pendant le quinquennat est plus faible que dans la moyenne de l'Europe par exemple. En plus la France bénéficie du fait que la situation de départ était très mauvaise et que les fruits du quinquennat précédent arrivent maintenant. Le pouvoir d'achat s'est accru, oui, mais de façon très inégalitaire (alors tu vas me répondre ruissellement, mais si on prend certains indicateurs (simplement le tiers (!!) le plus modeste de la population française, par exemple) c'est une image toute différente). Bref on pourrait continuer avec un peu moins de bavardage, mais un peu plus de choses précises si tu le veux bien. Mais je doute que tu aies beaucoup de cartouches: le bilan Macron n'est pas mauvais, mais il est vraiment très moyen et surtout, et surtout: Macron a creusé la fracture sociale, polarisé la société à tous les étages et d'une façon sans précédent: symbolique, économique, social.
Vous battez pas, je vous aime tous
Blow Up
Si je puis me permettre toi aussi tu pars un peu dans tout les sens Ben.oît. Donc je vais permettre moi aussi de partir dans tous sens

La stabilité monétaire c'est un serpent de mer en économie. Avant guerre le gouvernement Poincaré (je sais c'est vieux, mais il faut apprendre de l'histoire) a mené une politique d'austérité pour contrer les attaques spéculatives sur le franc, et ça n'a pas marché du tout.
On vit un peu la même chose avec l'Euro, une course en avant pour éviter l'inflation, et des critères de convergence totalement cinglés, figés et arbitraires (des milliards déversés tous les mois par la BCE) et cette énorme masse monétaire est captée pour soutenir un système financier à l'agonie (la fameuse rente, des gens qui gagnent du fric en ne foutant rien) pas pour l'investissement productif. Le problème majeur est là, l'économie cannibalisée par la finance, et la flippe de ne plus pouvoir emprunter de l'argent qui n'existe pas (la création de richesse donc d'argent, c'est du crédit ou de la capitalisation à 90 % aujourd'hui)

En tout cas (même si on est pas d'accord) c'est cool de discuter avec toi Ben.oît, tu as un argumentaire. C'est pas de la branlette, ou ouais t'as voté Macron. Merci.
casseoreille
Lorsque je lis des reproches adressés à un fan de Mélenchon je me dis que l'on marche sur la tête, on ne raisonne plus, on résonne! Un politique se doit de répondre favorablement à la simple sollicitation de l'un de ses électeurs, car il est élu pour se mettre au service des citoyens!

Très spécial cet homme qui commet erreur sur erreur, exemple, à peine élu député à Marseille, il va se moquer d'une citoyenne arguant du fait qu'il ne la comprend pas avec un tel accent!

En suite de toutes ses bévues, j'espère qu'il prendra une leçon de savoir vivre, avec la raclée électorale qui l'attend inexorablement!
casseoreille
Je n'évoquerai pas toutes les mesures sociales de Macron, mais outre les primes de rentrée scolaire, les primes de Noël, et l'assistanat social tout au long de l'année, les français seraient bien ingrats de critiquer Macron, qui a, en plus, supprimé la taxe d'habitation!

Par son action, sa compétence et son dévouement pour le peuple français, il reste l'un des meilleurs présidents de ces dernières décennies.
Mr Park
Kandide a écrit :
Ben.oît a écrit :
Blow Up a écrit :
Non, en ce moment c'est surtout l'Etat (bon ok c'est un acteur économique) qui finance les entreprises (hors COVID c'était déjà entre 140 et 200 milliards par an suivant les modes de calcul). On se croirait en Union Soviétique.

Ce qui me fait rire (jaune) c'est surtout la schizophrénie opportuniste et cynique des libéraux. Moins d'Etat quand ça va bien, plus d'Etat quand ça va mal.
Le fameux slogan de la privatisation des profits et de la nationalisation des pertes. (je rappelle que le CAC40 est entrain de battre des records historiques en ce moment)
Tu vas me dire que je suis dans la simplification comme d'hab, que les choses sont complexes etc... Mais quand on regarde bien les postes budgétaires, d'où vient l'argent, où il va. C'est pas si complexe que ça et finalement assez idéologique dans la redistribution.



C'est toute la question : quel intervention de l'Etat? Dans quelle proportion? Est-ce son rôle? Le CAC est fort heureusement en train de monter. Non la finalité n'est pas d'acheter un 8ème yacht au petit dernier pour fêter sa rentrée à l'école primaire.
C'est quoi la finalité ?


Etre le beau-père de saddakoh
Ben.oît
Ce ton professoral. J’ai passé l’âge et je n’ai pas lu ici une approche, une connaissance assez pertinente pour poursuivre avec ce ton là.
Je vous laisse vos complexes, vos aigreurs et colères.
Vraisemblablement c’est important pour vous d’avoir raison. Alors soit !
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bjeje
  • Vintage Top utilisateur
Ben.oît a écrit :
Ce ton professoral. J’ai passé l’âge et je n’ai pas lu ici une approche, une connaissance assez pertinente pour poursuivre avec ce ton là.
Je vous laisse vos complexes, vos aigreurs et colères.
Vraisemblablement c’est important pour vous d’avoir raison. Alors soit !


Tu viens seulement de découvrir Backstage ?
De retour !
Ben.oît
C'est le fait de ne pas habiter son discours qui me dérange. Prêcher des valeurs mais ne pas les appliquer m'est impossible à supporter.
Discuter et ne pas être de mon avis, j'aime ça. Ca me permet d'apprendre mais se poser sur un ton professoral en croyant me donner un cours d'histoire, de politique ou d'économie... va falloir avoir d'autres arguments que les discours pré-formatés des centrales syndicales ou de l'entre soi contestataire.
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Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Ben.oît a écrit :
Ce ton professoral. J’ai passé l’âge et je n’ai pas lu ici une approche, une connaissance assez pertinente pour poursuivre avec ce ton là.
Je vous laisse vos complexes, vos aigreurs et colères.
Vraisemblablement c’est important pour vous d’avoir raison. Alors soit !


Ce qui est bien avec Benoit, c'est que pour le prix d'un, on a la condescendance, le libéralisme marcheur et la psychologie de comptoir. Il résume tout backstage!
Vous battez pas, je vous aime tous

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