Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Dreizehn
PierredesElfes a écrit :
Le rapport c'est que certains sont prets a accepter n'importe quoi ...bref

Surtout n"oubliez pas d'acheter Pif Gadget ...Macron y donne une interview !!!

Toujours aussi agréable Pierredeselfes.
Mr Park
En Belgique, il y a le drapeau européen, le belge et le wallon (Flamand en Flandre of course, sinon ça déclencherait une guerre ) sur les hôtels de ville. Spoiler alert: tout le monde s'en fout.

Il me semble qu'il y a d'autres motifs d'indignation chez vous ces temps-ci.
Lao
  • Lao
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  • #73382
  • Publié par
    Lao
    le 29 Mar 2023, 13:50
Mr Park a écrit :
... Il me semble qu'il y a d'autres motifs d'indignation chez vous ces temps-ci.
Exact.

Sérieusement ça : Une « atteinte grave » à la liberté de manifester
“La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance.” Yoda.
Redstein
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
TheSoulsRemain


Citation:
• L’« urgence absolue »

Quelqu’un vient me chercher pour me demander d’intervenir plus en amont sur le chemin. Mon amie reste avec les blessés.

Je remonte vers la zone où un homme est au sol. Du monde autour de lui. Je m’approche de sa tête. Un « medic » réalise une compression du cuir chevelu. Des gens essayent de le faire parler. Du sang coule sur le chemin. Il est en position latérale de sécurité. Je me présente auprès des autres personnes qui prennent soin de lui. « Je suis médecin urgentiste, est-ce qu’il a déjà été évalué par un médecin ? Est-ce que quelqu’un a déjà appelé le Samu ? » Le Samu est prévenu. Pour l’instant aucun moyen ne semble engagé. Je l’évalue rapidement. L’histoire rapporte un tir tendu de grenade au niveau temporal droit (juste en arrière de l’oreille). Il se serait effondré. Extrait par des manifestants. Au début il aurait été agité. Là, il est en position latérale de sécurité. Il est trop calme.

« Le coma est de plus en plus profond »

Je fais un bilan de débrouillage :

- une plaie du scalp de plusieurs centimètres en arrière de l’oreille. La plaie est hémorragique ;

- un traumatisme crânien grave avec un score de Glasgow initial à 9 (M6 Y1 V2), une otorragie qui fait suspecter une fracture du rocher ;

- pupilles en myosis aréactives ;

- vomissement de sang avec inhalation ;

- les premières constantes qu’on me transmet sont très inquiétantes. La fréquence cardiaque serait à 160, la tension artérielle systolique à 85. Le shock index est à presque 2.

Je demande à ce qu’on rappelle la régulation du 15 et qu’on me les passe au téléphone. Mon petit matériel ne va pas suffire. Quelle impuissance…

Je prends la régulation du 15 au téléphone. Je demande à parler au médecin. Je me présente en tant que médecin urgentiste : je demande un Smur [service d’aide médicale urgente] d’emblée pour un patient traumatisé crânien grave, avec une plaie du scalp hémorragique, et des constantes faisant redouter un choc hémorragique. Le médecin me répond que la zone ne semble pas sécurisée et qu’il est impossible pour eux d’intervenir au milieu des affrontements. J’explique que nous sommes à distance des zones d’affrontement. Qu’il y a des champs autour où il est possible de faire atterrir un hélicoptère. Il me dit qu’un point de rassemblement des victimes (PRV) est en cours d’organisation, qu’il va nous envoyer des pompiers pour extraire les victimes. J’insiste sur le fait que cet homme a besoin d’un Smur d’emblée, qu’il s’agit d’une urgence vitale immédiate et qu’il n’est pas en état d’être transporté vers un PRV. L’appel téléphonique prend fin, je n’ai pas l’impression que ma demande ait été entendue.

Un traumatisme crânien grave peut aboutir à la mort cérébrale, ou à la présence de séquelles extrêmement lourdes.

Je retourne auprès de la victime. Je la réévalue. Son score de Glasgow est tombé à 7. Le coma est de plus en plus profond. Une équipe de médecins infirmiers des gardes mobiles arrive. Je suis en colère. Ils viennent apporter les bons soins à ceux qu’ils ont presque tués. Je ravale ma colère, il faut penser à cet homme, à ce qu’il y a de mieux pour lui. Je fais une transmission médicale. Je propose que le médecin rappelle la régulation pour appuyer ma demande de Smur dans le cadre d’une urgence vitale immédiate. En attendant, j’aide l’infirmier à poser une perfusion. Traitement de l’hypertension intracrânienne. Traitement pour l’hémorragie. Le médecin des gardes mobiles me demande si j’ai de l’oxygène. Je ris nerveusement. Non, moi j’ai des compresses et de la biseptine, j’étais là pour manifester initialement.

Leur matériel est limité. Ils n’ont pas de quoi faire des soins de réanimation. Je ressens leur stress. Nous sommes dépendants du Smur.

Des pompiers en pick-up arrivent, ils nous demandent pourquoi le Smur et les VSAV [véhicules de secours et d’assistance aux victimes] ne sont pas là. Je craque et leur hurle dessus, je dis que les ambulances sont bloquées par les GM [gardes mobiles] en amont.

Combien de temps s’est écoulé ? Depuis combien de temps était-il au sol avant mon arrivée ? Comment peuvent-ils assumer un tel niveau de violence pour quelques mètres cubes de béton ?

Je pense à Rémi Fraisse.

Le Smur arrive. J’aide à son installation sur le brancard du Samu. Le médecin du Smur prépare de quoi l’intuber dans le camion. Je quitte les lieux pour rejoindre les autres blessés.

Je pense à cet homme. À ses amis. Aux miens. Je me demande où ils sont. Y en a-t-il d’autres comme lui ? Je pense à tous ceux qui ont été blessés ces dernières années par les armes de la police. À la zad, au Chefresne, au Testet, pendant la loi Travail, les Gilets jaunes. À ceux qui ont perdu des doigts, une main. Un œil. Ceux qui ont perdu la vie. À lui.
PierredesElfes
&ab_channel=franceinfo

C'est vrai je ne suis pas " aimable " ^^ peut etre a juste raison !!!
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
j0k3335
Mr Park a écrit :
Il me semble qu'il y a d'autres motifs d'indignation chez vous ces temps-ci.


... voilà: tout est résumé !

... on s'occupera des drapeaux au moment voulu ... après les retraites, après le pouvoir d'achat,
après les hôpitaux, après l'éducation, ... ...

ils disent quoi d'ailleurs là-dessus ?
Musician: Someone who puts $50,000 worth of gear into a $5,000 car to drive 100 miles to a $50 gig.
L'intelligence artificielle ne fait pas le poids face à la stupidité naturelle !
Nous sommes composés de 65% d'eau et de ... 35% de questions ...
... le moment est venu, quand l'heure est arrivée ...
Kandide
TheSoulsRemain a écrit :


Citation:
• L’« urgence absolue »

Quelqu’un vient me chercher pour me demander d’intervenir plus en amont sur le chemin. Mon amie reste avec les blessés.

Je remonte vers la zone où un homme est au sol. Du monde autour de lui. Je m’approche de sa tête. Un « medic » réalise une compression du cuir chevelu. Des gens essayent de le faire parler. Du sang coule sur le chemin. Il est en position latérale de sécurité. Je me présente auprès des autres personnes qui prennent soin de lui. « Je suis médecin urgentiste, est-ce qu’il a déjà été évalué par un médecin ? Est-ce que quelqu’un a déjà appelé le Samu ? » Le Samu est prévenu. Pour l’instant aucun moyen ne semble engagé. Je l’évalue rapidement. L’histoire rapporte un tir tendu de grenade au niveau temporal droit (juste en arrière de l’oreille). Il se serait effondré. Extrait par des manifestants. Au début il aurait été agité. Là, il est en position latérale de sécurité. Il est trop calme.

« Le coma est de plus en plus profond »

Je fais un bilan de débrouillage :

- une plaie du scalp de plusieurs centimètres en arrière de l’oreille. La plaie est hémorragique ;

- un traumatisme crânien grave avec un score de Glasgow initial à 9 (M6 Y1 V2), une otorragie qui fait suspecter une fracture du rocher ;

- pupilles en myosis aréactives ;

- vomissement de sang avec inhalation ;

- les premières constantes qu’on me transmet sont très inquiétantes. La fréquence cardiaque serait à 160, la tension artérielle systolique à 85. Le shock index est à presque 2.

Je demande à ce qu’on rappelle la régulation du 15 et qu’on me les passe au téléphone. Mon petit matériel ne va pas suffire. Quelle impuissance…

Je prends la régulation du 15 au téléphone. Je demande à parler au médecin. Je me présente en tant que médecin urgentiste : je demande un Smur [service d’aide médicale urgente] d’emblée pour un patient traumatisé crânien grave, avec une plaie du scalp hémorragique, et des constantes faisant redouter un choc hémorragique. Le médecin me répond que la zone ne semble pas sécurisée et qu’il est impossible pour eux d’intervenir au milieu des affrontements. J’explique que nous sommes à distance des zones d’affrontement. Qu’il y a des champs autour où il est possible de faire atterrir un hélicoptère. Il me dit qu’un point de rassemblement des victimes (PRV) est en cours d’organisation, qu’il va nous envoyer des pompiers pour extraire les victimes. J’insiste sur le fait que cet homme a besoin d’un Smur d’emblée, qu’il s’agit d’une urgence vitale immédiate et qu’il n’est pas en état d’être transporté vers un PRV. L’appel téléphonique prend fin, je n’ai pas l’impression que ma demande ait été entendue.

Un traumatisme crânien grave peut aboutir à la mort cérébrale, ou à la présence de séquelles extrêmement lourdes.

Je retourne auprès de la victime. Je la réévalue. Son score de Glasgow est tombé à 7. Le coma est de plus en plus profond. Une équipe de médecins infirmiers des gardes mobiles arrive. Je suis en colère. Ils viennent apporter les bons soins à ceux qu’ils ont presque tués. Je ravale ma colère, il faut penser à cet homme, à ce qu’il y a de mieux pour lui. Je fais une transmission médicale. Je propose que le médecin rappelle la régulation pour appuyer ma demande de Smur dans le cadre d’une urgence vitale immédiate. En attendant, j’aide l’infirmier à poser une perfusion. Traitement de l’hypertension intracrânienne. Traitement pour l’hémorragie. Le médecin des gardes mobiles me demande si j’ai de l’oxygène. Je ris nerveusement. Non, moi j’ai des compresses et de la biseptine, j’étais là pour manifester initialement.

Leur matériel est limité. Ils n’ont pas de quoi faire des soins de réanimation. Je ressens leur stress. Nous sommes dépendants du Smur.

Des pompiers en pick-up arrivent, ils nous demandent pourquoi le Smur et les VSAV [véhicules de secours et d’assistance aux victimes] ne sont pas là. Je craque et leur hurle dessus, je dis que les ambulances sont bloquées par les GM [gardes mobiles] en amont.

Combien de temps s’est écoulé ? Depuis combien de temps était-il au sol avant mon arrivée ? Comment peuvent-ils assumer un tel niveau de violence pour quelques mètres cubes de béton ?

Je pense à Rémi Fraisse.

Le Smur arrive. J’aide à son installation sur le brancard du Samu. Le médecin du Smur prépare de quoi l’intuber dans le camion. Je quitte les lieux pour rejoindre les autres blessés.

Je pense à cet homme. À ses amis. Aux miens. Je me demande où ils sont. Y en a-t-il d’autres comme lui ? Je pense à tous ceux qui ont été blessés ces dernières années par les armes de la police. À la zad, au Chefresne, au Testet, pendant la loi Travail, les Gilets jaunes. À ceux qui ont perdu des doigts, une main. Un œil. Ceux qui ont perdu la vie. À lui.
C'est édifiant...

Je pensais que la répression policière inhumaine arriverait le jour où le FN serait au pouvoir mais je constate nauséeux que cette violence de la Police est déjà prête aujourd'hui...
Kandide
PierredesElfes a écrit :
&ab_channel=franceinfo

C'est vrai je ne suis pas " aimable " ^^ peut etre a juste raison !!!
Je te comprends:
On se rend compte que nous sommes entrés dans de l'autoritarisme.

C'est en effet déprimant pour le pays des Droits de l'Homme, on régresse dangereusement...
Merci à nos dirigeants.
cliclac
  • cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Kandide a écrit :
TheSoulsRemain a écrit :


Citation:
• L’« urgence absolue »

Quelqu’un vient me chercher pour me demander d’intervenir plus en amont sur le chemin. Mon amie reste avec les blessés.

Je remonte vers la zone où un homme est au sol. Du monde autour de lui. Je m’approche de sa tête. Un « medic » réalise une compression du cuir chevelu. Des gens essayent de le faire parler. Du sang coule sur le chemin. Il est en position latérale de sécurité. Je me présente auprès des autres personnes qui prennent soin de lui. « Je suis médecin urgentiste, est-ce qu’il a déjà été évalué par un médecin ? Est-ce que quelqu’un a déjà appelé le Samu ? » Le Samu est prévenu. Pour l’instant aucun moyen ne semble engagé. Je l’évalue rapidement. L’histoire rapporte un tir tendu de grenade au niveau temporal droit (juste en arrière de l’oreille). Il se serait effondré. Extrait par des manifestants. Au début il aurait été agité. Là, il est en position latérale de sécurité. Il est trop calme.

« Le coma est de plus en plus profond »

Je fais un bilan de débrouillage :

- une plaie du scalp de plusieurs centimètres en arrière de l’oreille. La plaie est hémorragique ;

- un traumatisme crânien grave avec un score de Glasgow initial à 9 (M6 Y1 V2), une otorragie qui fait suspecter une fracture du rocher ;

- pupilles en myosis aréactives ;

- vomissement de sang avec inhalation ;

- les premières constantes qu’on me transmet sont très inquiétantes. La fréquence cardiaque serait à 160, la tension artérielle systolique à 85. Le shock index est à presque 2.

Je demande à ce qu’on rappelle la régulation du 15 et qu’on me les passe au téléphone. Mon petit matériel ne va pas suffire. Quelle impuissance…

Je prends la régulation du 15 au téléphone. Je demande à parler au médecin. Je me présente en tant que médecin urgentiste : je demande un Smur [service d’aide médicale urgente] d’emblée pour un patient traumatisé crânien grave, avec une plaie du scalp hémorragique, et des constantes faisant redouter un choc hémorragique. Le médecin me répond que la zone ne semble pas sécurisée et qu’il est impossible pour eux d’intervenir au milieu des affrontements. J’explique que nous sommes à distance des zones d’affrontement. Qu’il y a des champs autour où il est possible de faire atterrir un hélicoptère. Il me dit qu’un point de rassemblement des victimes (PRV) est en cours d’organisation, qu’il va nous envoyer des pompiers pour extraire les victimes. J’insiste sur le fait que cet homme a besoin d’un Smur d’emblée, qu’il s’agit d’une urgence vitale immédiate et qu’il n’est pas en état d’être transporté vers un PRV. L’appel téléphonique prend fin, je n’ai pas l’impression que ma demande ait été entendue.

Un traumatisme crânien grave peut aboutir à la mort cérébrale, ou à la présence de séquelles extrêmement lourdes.

Je retourne auprès de la victime. Je la réévalue. Son score de Glasgow est tombé à 7. Le coma est de plus en plus profond. Une équipe de médecins infirmiers des gardes mobiles arrive. Je suis en colère. Ils viennent apporter les bons soins à ceux qu’ils ont presque tués. Je ravale ma colère, il faut penser à cet homme, à ce qu’il y a de mieux pour lui. Je fais une transmission médicale. Je propose que le médecin rappelle la régulation pour appuyer ma demande de Smur dans le cadre d’une urgence vitale immédiate. En attendant, j’aide l’infirmier à poser une perfusion. Traitement de l’hypertension intracrânienne. Traitement pour l’hémorragie. Le médecin des gardes mobiles me demande si j’ai de l’oxygène. Je ris nerveusement. Non, moi j’ai des compresses et de la biseptine, j’étais là pour manifester initialement.

Leur matériel est limité. Ils n’ont pas de quoi faire des soins de réanimation. Je ressens leur stress. Nous sommes dépendants du Smur.

Des pompiers en pick-up arrivent, ils nous demandent pourquoi le Smur et les VSAV [véhicules de secours et d’assistance aux victimes] ne sont pas là. Je craque et leur hurle dessus, je dis que les ambulances sont bloquées par les GM [gardes mobiles] en amont.

Combien de temps s’est écoulé ? Depuis combien de temps était-il au sol avant mon arrivée ? Comment peuvent-ils assumer un tel niveau de violence pour quelques mètres cubes de béton ?

Je pense à Rémi Fraisse.

Le Smur arrive. J’aide à son installation sur le brancard du Samu. Le médecin du Smur prépare de quoi l’intuber dans le camion. Je quitte les lieux pour rejoindre les autres blessés.

Je pense à cet homme. À ses amis. Aux miens. Je me demande où ils sont. Y en a-t-il d’autres comme lui ? Je pense à tous ceux qui ont été blessés ces dernières années par les armes de la police. À la zad, au Chefresne, au Testet, pendant la loi Travail, les Gilets jaunes. À ceux qui ont perdu des doigts, une main. Un œil. Ceux qui ont perdu la vie. À lui.
C'est édifiant...

Je pensais que la répression policière inhumaine arriverait le jour où le FN serait au pouvoir mais je constate nauséeux que cette violence de la Police est déjà prête aujourd'hui...

Toi qui n’aime pas la violence que pense tu de celle des gugus qui débarquent pour la déclencher. Après les flics pas malins enchaînent allègrement, mais c’était le but.
Kandide
cliclac a écrit :
Toi qui n’aime pas la violence que pense tu de celle des gugus qui débarquent pour la déclencher. Après les flics pas malins enchaînent allègrement, mais c’était le but.
Je suis en effet opposé à la violence, et perso je manifeste contre la réforme des retraites de manière paisible. Méthode Gandhi.

Je suis opposé aux casseurs. Et il y a effectivement d'autres manières de s'opposer ou de manifester son désaccord.

Mais là, je pense que l'on a affaire encore à tout autre chose, comme dit dans le témoignage, on laisse agonir quelqu'un... J'espère qu'une enquête sera faite... Car tout ceci laisserait à penser à de la non assistance à personne en danger... J'espère que lumière sera faite et que cela ne se reproduira plus.

Je ne comprends pas non plus que la Police utilise des LBD, des grenades...
Et je crois savoir qu'il y a d'autres manières plus "douce" pour empêcher la "rébellion"...
Car ce n'est pas la première fois que l'on voit des blessés...
Le rôle de la Police est-il de blesser ?
Les flics pas malins ou violents n'ont rien à faire dans la Police.
Blow Up
le petit bourgeois retraité sera toujours là pour relativiser. (merci la retraite à 60 ans pour faire des arts martiaux )

3500 flics (le dispositif c'est 5 millions d'euros pour nos impôts) pour défendre un trou (toujours illégal après 3 recours judiciaires) Des centaines de tirs de grenades de désencerclement (on parle de 200 tirs avec des trucs qui sont classés dans les armes de guerres avec 26g de tnt).

Pour le coup, ce sont les black blocs qui font respecter la loi sur ce site, et les flics qui sont dans l'illégalité.
PierredesElfes
Tu abuses Blow ...d'apres Darmanin les violences policieres n'existent pas !!!!
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
cliclac
  • cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Blow Up a écrit :
le petit bourgeois retraité sera toujours là pour relativiser. (merci la retraite à 60 ans pour faire des arts martiaux )

3500 flics (le dispositif c'est 5 millions d'euros pour nos impôts) pour défendre un trou (toujours illégal après 3 recours judiciaires) Des centaines de tirs de grenades de désencerclement (on parle de 200 tirs avec des trucs qui sont classés dans les armes de guerres avec 26g de tnt).

Pour le coup, ce sont les black blocs qui font respecter la loi sur ce site, et les flics qui sont dans l'illégalité.

C’est de la provoc pour rigoler ou tu es naïf avec les black blocs ?
Le blessé qui n’aurait pas dû l’être on est d’accord est apparemment fiché S, pas vraiment un gentil p’tit gars égaré dans la baston
J’ai travaillé jusqu’à bien 65 après faute de boulot je me suis mis aux arts martiaux faut bien garder la forme pour faire face à la dictature prochaine qu’elle soit de droite ou se revendiquant de gauche
Blow Up
cliclac a écrit :


C’est de la provoc pour rigoler ou tu es naïf avec les black blocs ?
Le blessé qui n’aurait pas dû l’être on est d’accord est apparemment fiché S, pas vraiment un gentil p’tit gars égaré dans la baston


C'est pas de la provoc, c'est du factuel, et je suis évidement un grand naïf.

Je suis moi même fiché S (je l'ai appris il n'y a pas longtemps, grâce à un pote journaliste) parce que je travaille avec deux assos qui essayent de faire respecter la loi sur le droit au logement opposable et pour ne pas laisser des familles dormir dans la rue.

Bienvenue dans la France de merde camarade !
Mr Park
cliclac a écrit :

Toi qui n’aime pas la violence que pense tu de celle des gugus qui débarquent pour la déclencher. Après les flics pas malins enchaînent allègrement, mais c’était le but.


Comment peux-tu relativiser ce qui se passe? Des mecs se baladent avec des quads en tirant des LBD comme dans GTA, le conseil de l'Europe s'inquiète des violences policières, la CEDH condamne la gestion, Amnesty par d'usage illégal de la force,...

Que des gars profitent du climat pour foutre la merde c'est une évidence, mais la vraie violence depuis quelques semaines, c'est de l'autre côté qu'elle se trouve.

En ce moment sur backstage...