Doc Loco a écrit :
Bobba a écrit :
Pour moi la grosse daube, c'est Aliens. L'archétype des marines (avec la tete brulée, la gonzesse virile et le noir qui meurt en premier), le scientifique verreux, le caporale incompétent, des aliens au kilos comme de la vulgaire barbaque... Bref une bonne daube de blockbuster des années 80. On peut sans pb remplacer les aliens par des viets ou des allemands sans changer une ligne du script.
Pas d'accord du tout. D'une part parce qu'il y'a beaucoup d'humour et de second degré sous-jacent (y'a beau y'avoir des marines, il sont plus incompétents les uns que les autres et les plus "résistants" sont finalement une petite fille, un robot et une civile - je dirais donc qu'au contraire de ce que tu penses, ce film tord le cou à tous les clichés), ensuite parce qu'il y'a la création du personnage de la reine alien (qui permet au passage de se faire une idée plus précise de leur biologie), enfin grâce au personnage de Newt qui permet de révéler des aspects inédits du personnage de Ripley. Et puis "don't touch her, bitch!"
Pourtant c'est un cliché ambulant ce film. Regarde n'importe quel film d'action ou des militaires doivent sauver qq1 et t'aura exactement le meme schema. Tu sais déjà à l'avance qui va survivre ou non. (d'ailleur, t'as oublié qu'il y'a egalement un militaire qui survit avec eux
) Le seul merite de ce film, c'est qu'il est peut etre le précurseur du genre.
Enfin les aliens sont vraiment ridicule, il n'y a presque plus de gore. Toute l'ambiance "organique" et gore d'Alien à disparut, tous le travail de Giger à été perdu. (alors que Jeunet à reussi à le recréer de façon geniale, comme la scene ou Ripley baigne dans une espece d'orgie d'alien
ou alors la scene des clone
)
Je crois que le gros problème d'Aliens, c'est que c'est plus un film de guerre ou d'action qu'un film d'Alien.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969