Constitution européenne: Le 29 mai!

Rappel du dernier message de la page précédente :
Cycofredo
Purple Haze a écrit :
Cycofredo a écrit :
flomarceau a écrit :

L'école n'a pas à être concurrencielle
La police non plus !!!


C'est bien connu, aux Etats-Unis temple de la libre concurence il n'y a pas d'écoles et pas de flics


Je vais me faire l'avocat du diable, mais est ce que ce n'est pas déjà le cas ??


Presque, ils ont 350 flics au mètre carré et leurs universités attirent les cerveaux du monde entier

Lol je vais me mettre tout le monde à dos je sens...
MDMA
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Concurrence et compétition ne sont pas synonymes ?
Invité
Ced777 a écrit :
Purple Haze a écrit :

Et, es tu pret à payer beaucoup + d'impôts pour les préserver, tous ces services publics ??


Personnellement, oui.

Deja plein de gens ne peuvent pas en donner plus.
Retablir le taux d'impot sur le revenu est une possibilité.
Mais perso sans reforme profonde l'etat, je ne vois pas l'interet d'augmenter les impots, tu peux tuner à mort une 206 ce sera jamais une ferrari. Plus guitaristiquement mettre 200euros de micro un floyd à200 aussi sur une gratte pu les frettes vont faire 3 ans.
Invité
Cycofredo a écrit :
duss80 a écrit :

[i]Au cœur du traité
Cet entêtement des gouvernements et de la Commission, cet aveuglement devant les réalités s'inscrivent dans la logique profonde de l'Europe actuelle qui a fait de l'ouverture à la concurrence son axe principal de construction.


La concurence fait baisser le prix de mon PC, de ma facture de téléphone, de mes fringues. La concurence me donne l'adrénaline pour aller bosser. La concurence entre athlètes me permet de mater les J.O. à la télé (euh non en fait je m'en fous lol).

Et concurence ne veut pas dire absence de cahier des charges, comme pour n'importe quel appel d'offre.

Ya que dans la mentalité frileuse d'un français que "concurence" sonne comme une insulte. Moi je vois ça comme un défi à reveler

Je te suis un peu, mais il faut réaliser 5.5 millions de français ont un emploi à vie ils peuvent pas comprendre...
20th Century Boy
Evidement que la libre concurence enjendre des exces épouvantables. En france on en est encore tout de même très loin.
Mais aucuns système n'étant parfais, l'étatisation à outrance à tendance à généraliser et étendre le principe de Peter (*). D'aucuns rétorquerons que dans le privé aussi, ce principe s'applique. C'est exact je connais plein d'entreprises privées ou des incompetents occuppes des posts importants . Mais dans les service publiques ça tend à être une règle générale, attendu que si on ne fait pas de vagues et qu'on accompli le service minimum on ne risque rien. Et comme les systemes concurentiels s'appliquent aussi aux services publiques, il ne s'agit pas d'être meilleurs que le concurent mais de trouver moyen de lui mettre des batons dans les roues.

(*)Principe de Peter pour ceux qui ne connaissent pas.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Invité
Cycofredo a écrit :
flomarceau a écrit :

L'école n'a pas à être concurrencielle
La police non plus !!!


C'est bien connu, aux Etats-Unis temple de la libre concurence il n'y a pas d'écoles et pas de flics


L'ecole n'a pas à etre concurentielle, mais comme bcps d'autres secteur de l'etat, elle gagnerait à etre gerée efficassement.
Le budget ne fais qu'augmenter ou sont les resultats.
Pareil dans d'autres domaines, ils sont ou les resultats.
Des fois j'ai bien une idee au fond à droite dans mon cul...
De grâce !
Cycofredo a écrit :
Purple Haze a écrit :
Cycofredo a écrit :
flomarceau a écrit :

L'école n'a pas à être concurrencielle
La police non plus !!!


C'est bien connu, aux Etats-Unis temple de la libre concurence il n'y a pas d'écoles et pas de flics


Je vais me faire l'avocat du diable, mais est ce que ce n'est pas déjà le cas ??


Presque, ils ont 350 flics au mètre carré et leurs universités attirent les cerveaux du monde entier

Lol je vais me mettre tout le monde à dos je sens...


le nombre de policiers par habitant est beaucoup plus faible aux Etats-Unis qu'en France...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Cycofredo
De grâce ! a écrit :


le nombre de policiers par habitant est beaucoup plus faible aux Etats-Unis qu'en France...


Sources ?
Purple Haze
De grâce ! a écrit :
Cycofredo a écrit :
Purple Haze a écrit :
Cycofredo a écrit :
flomarceau a écrit :

L'école n'a pas à être concurrencielle
La police non plus !!!


C'est bien connu, aux Etats-Unis temple de la libre concurence il n'y a pas d'écoles et pas de flics


Je vais me faire l'avocat du diable, mais est ce que ce n'est pas déjà le cas ??


Presque, ils ont 350 flics au mètre carré et leurs universités attirent les cerveaux du monde entier

Lol je vais me mettre tout le monde à dos je sens...


le nombre de policiers par habitant est beaucoup plus faible aux Etats-Unis qu'en France...


Ca n'a rien à voir, mais proportionnelement par rapport à la France, leur nombre de prisonniers est énorme. Cela correspondrait à multiplier par x10 le nombre de nos prisonniers.

Parenthèse fermée
Invité
0 century, genial ton lien.
Un passsage:
Gageons qu'en cherchant bien, on trouverait aussi des exemples locaux. Pour qu'un super-compétent soit viré, deux séries d'évènements doivent se produire :
La super-compétence est plus redoutable que l'incompétence crasse, en cela qu'elle bouleverse la hiérarchie. Elle déroge au premier commandement : La hiérarchie doit se maintenir.

Gageons qu'en cherchant bien, on trouverait aussi des exemples locaux. Pour qu'un super-compétent soit viré, deux séries d'évènements doivent se produire :

la hiérarchie le harcèle au point de l'empêcher de produire,
il n'obéit pas aux principes de respect de la hiérarchie
Si l'une des 2 séries manque, il ne sera pas viré.

Serieu ça m'est arriver au club internet dans un poste pourtant peu qualifié...
Dans l'administration C la regle generale, comme dans le privé.
Le probleme C le non renouvellement des postes...
Cycofredo
Purple Haze a écrit :

Ca n'a rien à voir , mais proportionnelement par rapport à la France, leur nombre de prisonniers est énorme.


Oui
sunglasses
Cycofredo a écrit :
Donc si j'ai bien compris il y a intérêt à être non-concurentiel pour être plus compétitif


Ben tu as mal compris... Qui a dit qu'il fallait éviter la concurrence?

Simplement il ne faut pas dire n'importe quoi : dans certains domaines qui requièrent d'importants investissements (production d'électricité, acheminement d'électricité via des lignes haute tension, etc...), la concurrence n'est pas forcément la meilleure solution.

Maintenant c'est clair que dans des secteurs de grande conso (informatique, etc...) la concurrence est ce qu'il y a de moins mal!
duss80
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liolio a écrit :
Cycofredo a écrit :
duss80 a écrit :

Au cœur du traité
Cet entêtement des gouvernements et de la Commission, cet aveuglement devant les réalités s'inscrivent dans la logique profonde de l'Europe actuelle qui a fait de l'ouverture à la concurrence son axe principal de construction.


La concurence fait baisser le prix de mon PC, de ma facture de téléphone, de mes fringues. La concurence me donne l'adrénaline pour aller bosser. La concurence entre athlètes me permet de mater les J.O. à la télé (euh non en fait je m'en fous lol).

Et concurence ne veut pas dire absence de cahier des charges, comme pour n'importe quel appel d'offre.

Ya que dans la mentalité frileuse d'un français que "concurence" sonne comme une insulte. Moi je vois ça comme un défi à reveler

Je te suis un peu, mais il faut réaliser 5.5 millions de français ont un emploi à vie ils peuvent pas comprendre...



Sauf que tu te trompes
Un article qui devrait t'éclairer sur France Telecom :
http://www.monde-diplomatique.(...)lecom


Je copie/colle la fin qui est très intéressante :

[i]
Les conséquences de la libéralisation se font déjà sentir : contrairement à ce qu’affirment ses zélateurs, elle n’a absolument pas permis de sortir de la marginalisation les régions les plus pauvres. Les communications « longue distance » ont essentiellement baissé sur les axes de trafic fortement utilisés, tel l’axe Europe-Etats-Unis. Cette baisse s’est accompagnée d’un rééquilibrage tarifaire au détriment de la grande masse des usagers. Ainsi, en France, l’abonnement a été multiplié par trois depuis 1993. Les tarifs des communications locales n’ont pas intégré les gains de productivité, et ont donc subi une hausse relative, d’autant plus facilement escamotable qu’elle s’est accompagnée d’une modification du système de tarification. Quant à la présence de trois opérateurs de téléphonie mobile, elle n’a nullement permis une couverture de l’ensemble du territoire national ; la qualité du service rendu, pour sa part, n’a cessé de se dégrader selon l’ART. Un constat similaire peut être dressé dans l’ensemble des pays européens. S’y rajoute le fait que, chez certains d’entre eux, au Royaume-Uni par exemple, s’est mise en place une différenciation tarifaire suivant les axes de trafic, mettant ainsi fin à la péréquation géographique nationale.

La libéralisation des télécommunications, qui a débouché sur la privatisation des opérateurs historiques (7), s’est accompagnée de la croyance magique en un développement exponentiel et illimité du secteur. Elle a engendré une bulle spéculative valorisant les opérateurs à des niveaux sans rapport avec les perspectives réelles de retour sur investissement. Cette valorisation excessive, loin d’être un atout, a poussé au contraire à l’endettement car, très vite, les opérateurs se sont lancés dans une frénésie d’acquisitions, avec pour conséquence la constitution d’oligopoles mondiaux.

L’attribution des licences de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS) risque de devenir un cas d’école. Abandonnant toute perspective de régulation du secteur, les Etats, avec le soutien actif de la Commission européenne, se sont comportés en prédateurs financiers essayant de vendre le plus cher possible le maximum de licences, entraînant ainsi un endettement accru des opérateurs et accélérant la fragilisation économique du secteur avec, à la clé, un effondrement boursier. Les conséquences sur l’emploi ont été immédiates. Alors que certains affirmaient que, « dès lors que les mouvements d’assainissement des opérateurs historiques ont été suffisamment avancés, la courbe de l’emploi dans les services de télécommunications est remontée », des suppressions massives d’emplois sont annoncées - 340 000 dans le monde (9) - tant chez les opérateurs que chez les équipementiers.

La perspective annoncée d’une faillite de la mise en place du téléphone mobile de troisième génération a cependant amené le gouvernement français à changer radicalement son fusil d’épaule. Le prix des licences a été drastiquement réduit (619 millions d’euros) et les opérateurs n’auront plus qu’à payer une redevance minime (1 %) sur leur futur chiffre d’affaires. Si cette solution semble plus raisonnable pour l’économie du secteur, le grand absent est encore le service public. Aucune obligation de couverture du territoire n’est exigée des opérateurs, et il n’y a aucun engagement de leur part en matière de tarifs.

Au-delà des aléas boursiers, c’est la logique même de la libéralisation qu’il faut interroger. Tant pour la construction des réseaux qu’en matière de recherche et développement, le développement des télécommunications demande de gros investissements dont il est vain d’espérer une rentabilité rapide. Celle-ci est d’autant moins assurée que domine la logique du capitalisme actionnarial de « création de valeur pour l’actionnaire » qui empêche opérateurs et équipementiers de mener de concert une stratégie de développement sur le long terme. Le simple bon sens économique, conjugué aux nécessités de service public, devrait imposer, au niveau européen où existent le cadre institutionnel et les acteurs industriels compétents, une nouvelle régulation du secteur en rupture avec le dogme de la concurrence. Ce n’est hélas pas la voie choisie par les gouvernements et la Commission qui sont en train d’imposer aux autres services publics les solutions qui ont fait faillite dans les télécommunications






Autres articles :

Selon Daniel Brélaz (3) les scénario classique est le suivant: les petits consommateurs bénéficient d'une baisse des prix insignifiante ( une étude du Bureau International du travail sur la privatisation des services publics reconnaît que la privatisation et la libéralisation des services publics ont des effets plus favorables pour les grand s consommateurs industriels que pour les ménages; de plus, ce qu'ils paieront en moins au début, ils risquent de devoir le payer ensuite en impôts supplémentaires puisque une partie des bénéfices des entreprise publiques alimentaient les caisses des collectivité s publiques, ce qui ne sera plus le cas; enfin, une fois la libéralisation totale effectuée , les prix reprendront rapidement l'ascenseur, les effets de la libéralisation sur les prix ne durant que 3 à 5 ans, comme on l'a constaté dans, tous les pays qui ont libéralisé depuis plusieurs années.

Partout on privatise des services publics qui fonctionnent bien. L'efficacité des privatisations est tout à fait discutable. Les trains allemands, par exemple, n'étaient pas réputés pour leur mauvais fonctionnement. Depuis leur privatisation, leur inefficacité est devenue proverbiale, et est très logiquement, comme celle des trains Hollandais, peu évoquée dans les médias…
Retards, lenteurs, inconfort, complications aux guichets, voilà aussi le bilan de la privatisation des chemins de fer anglais.
Always look on the bright side of life...
http://www.soundclick.com/band(...)89144
sunglasses
Le fait est que certains secteurs ne sont pas faits pour la concurrence!!!

Vous voyez une société privée construire une centrale nucléaire vous??? Par ailleurs, même si c'est l'Etat qui la construit pour la "louer" ensuite à des entrepreneurs privés, ça me paraît un peu gros... L'Etat fait l'investissement du départ et se rembourse sur 50 ans?? Un peu facile...
Cycofredo
"J'ai mal compris" et "je me trompe". Désolé.

Mais pour les télécoms, je paye 18 euros d'abonnement de portable. Et 3 centimes la minute avec la freebox pour appeler ma copine aux US. Ca va.

Et si l'état a failli en effet couler France Telecom en lui voulant lui facturer sa licence au prix fort, qu'y pouvait F.T. ? D'ailleurs les coco du Monde Diplo n'étaient pas à mon avis les derniers à l'époque à vouloir taxer la vache à lait...

Sinon pour les trains en effet les anglais sont bouseux. 1 point.
Invité
Macalpine a écrit :
Le fait est que certains secteurs ne sont pas faits pour la concurrence!!!

Vous voyez une société privée construire une centrale nucléaire vous??? Par ailleurs, même si c'est l'Etat qui la construit pour la "louer" ensuite à des entrepreneurs privés, ça me paraît un peu gros... L'Etat fait l'investissement du départ et se rembourse sur 50 ans?? Un peu facile...

Pourquoi pas, regardes les autoroutes,

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