Jelly a écrit :
onzieme diese a écrit :
Jelly a écrit :
Pourquoi tu dis "donner"?
Ils ne font pas rien, ils travaillent quand même, et bien souvent ils se font exploiter (je parle des techniciens) ...
heu...
pas que les techniciens.moi moin matos, JE le paye.
les répets ?
JE les paye.
les déplacements ?
JE les paye.
les heures de travail quotidien, l'apprentissage de répertoires, le démarchage...
non rémunéré.
et derrière ?
60-80€ la nuit de boulot concert en bar... dans des conditions de merde... souvent pas déclaré (donc pas de cotisation, pas d'heures pour le statut)...
c'est un choix, par passion.
c'est pour compenser CA qu'il y a l'intermittence.
Evidemment
ah pardon...
j'oubliais un truc, une idée lumineuse de Sarko...
ok pour garder l'intermittence, mais il va falloir accepter de rendre des services...
donner des cours ou autres.
comme les RMI-istes...
1e chose :
on n'a pas le droit de donner des cours pour cumulerd es heures pour obtenir le statut... mais par contre donner des cours en échange du statut qu'on a "gagné" en faisant nos heures... ça oui.
je dis non-sens.
et on va le trouver où le temps de donner ces cours ?
2e chose.
mais on bosse nous ! et bien plus de 35 heures...
mais on va être stigmatisés, de façon honteusement tendancieuse.
"on vous aide, mais pas de droit sans devoir... va falloir bosser bénévolement"
mais le devoir c'est de faire ses heures et on les fait, sinon on n'a pas le statut !!!!
déjà que cette façon de désigner "la france qui se lève tard", "qui ne travaille pas" ou "pas assez"...
est puante et ressemble à la désignation de "coupables" boucs émissaires.
mais en plus ceux qui travaillent largement leur compte, mais "dans un secteur non productif"... sont aussi des assistés qui doivent mettre enfin un peu la main à la patte ????
une idéologie dogmatique sous-jacente douteuse, des mesures concrêtes discutables et probablement aussi inefficaces que discriminantes... quel beau programme !!!
d'ailleurs toute cette réthorique de l'ordre est douteuse...
plus de bruit, plus de gens dans les rues, plus de musique, ni d'artistes divers, des médias muselés, la tranquillité et l'ordre pour des minorités de nantis qui se perpétuent grace à un systeme ne redistribue plus...
soyez juste de bon agents de production et de consommantion bien tranquilles.
on revient même sur les acquis de 1789 (fiscalité sur les successions), de 1936 (droits de grêve, et droit du travail en général qui passe de droit protecteur des plus faibles -id est les salariés- à celui des plus forts -les patrons-), de 1968 (libertés)...
on nage en pleine pensée réactionnaire (au sens stricte, pensée anti-révolutionnaire et anti-libéralisme politique en général).
certains devraient relire "le jardin des délices démocratiques" de mon ancien directeur de recherche Philippe BRAUD, sur les pardoxes de la démocratie, et l'antinomie du couple liberté-égalité.
même si le proramme de Sarkozy fonctionne en terme de chômage et de déficits publics (ce qui n'est pas sûr... il coute bien cher !!!), il revient à donner un peu (très peu) aux catégories "dominées socialement et économiquement", leur faire perdre à moyen et long terme (démantellement du service public)...
tandis qu'il avanage à court, moyen et long terme les catégories supérieures de la société.