Y'a pas mal d'intermittents du spectacle ici, et les autres sont normalement des amoureux de la musique (meme s'il y a qq shredders), c'est surprenant qu'on ne parle pas du tout des intermittents ...
J'ai recu ça hier (et j'viens d'entendre parler des intermittents sur France Cul') :
la coordination des intermittents et précaires d'Ile de France a écrit :
Intermittents du Spectacle, Annexes 8 et 10
Attention danger !
Pendant que certains font de la com’ autour de l’accord CDDU en faisant
miroiter des gains fabuleux aux intermittents victimes des barèmes inclus
dans cet accord, le nouveau gouvernement a confirmé que les annexes 8 et 10
seront renégociées dès le mois de septembre et non pas fin 2013 début 2014
comme initialement prévu.
Les syndicats d’employeurs, Medef en tète, veulent casser le régime
spécifique pour basculer les techniciens dans le régime général. Coté
syndicats, certains, comme la Cfdt, estiment que l’assurance chômage joue «
un rôle qui n’est pas le sien, en faisant payer à l’ensemble des salariés du
secteur privé le coût du régime des intermittents du spectacle ». (ITV sec.
Conf. CFDT dans Le Nouvel Economiste.)
Le rapport annuel de la Cour des comptes pointe « la persistance d’une
dérive massive » du régime. Elle recommande « d’augmenter les cotisations
des employeurs et de les rendre variables en fonction du recours de chacun
d’entre eux au travail intermittent ». De quoi encourager la création
d’emploi CDI ! Ainsi, les reformes successives de 2003 et 2007 n’ont rien
résolu.
Pour la CGT, il faut assurer la pérennité, au sein de la solidarité
interprofessionnelle, d’un régime spécifique d’assurance chômage pour les
intermittents et interdire aux employeurs, notamment publics, d’avoir
recours aux prestataires de service, à l’auto-entreprenariat et à lientérie
sur les métiers relevant de l’intermittence.
Depuis des années, la CGT clame la nécessite d’une reforme en profondeur du
système spécifique d’assurance chômage, avec des mesures concrètes :
- La création d’une annexe unique, garante de légalité de traitement entre
artistes, réalisateurs, techniciens et ouvriers engagés par intermittence.
- Le retour a une affiliation dès lors que le salarie justifie de 507 heures
sur 12 mois, ou à défaut, 1014 heures sur 2 ans dont 338 dans les 12
derniers mois.
- La prise en compte des périodes de travail effectif et non plus de la
durée globale des contrats
- Le retour à la date anniversaire pour l’examen des droits
- La recherche d’une formule unique réactualisée pour le calcul de
l’indemnité journalière avec un minimum à un trentième de 85% du Smic
mensuel et un plafonnement à 75% du plafond de la Sécurité sociale
- Le plafonnement du cumul salaire/allocations chômage mensuel sur la base
de 175% du plafond de la sécurité sociale.
Les salariés intermittents peuvent compter sur leurs représentants CGT pour
défendre leurs intérêts dans ces négociations qui s’annoncent après. Ils
doivent d’ores et déjà se tenir prêts à la mobilisation.
Paris, le 26 juin 2012
Bon, au fond, moi vu le peu de fois ou je bosse, j'ai pas le statut donc je pourrais m'en foutre, mais non...