La france... des solutions???

Tout à fait d'accord! Il faut refondre les programmes scolaires.

De 6 à 8 ans : La base, c'est la chambre à gaz.
Vers les 6 ans, visite de Buchenwald avec un stage en immersion d'une semaine.
Moralité : Il faut pas voter pour n'importe qui.

De 8 à 12 ans : La consolidation, c'est l'économie.
Démonstration là aussi avec un village d'une région reculée de Russie avec des impôts improbables et une redistribution sur la capitale.
Option : langue vivante Tchéchène ou Grec.

De 12 à 16 : Renfort, la tournante.
Faut bien les sensibiliser sur les actes d'incivilité et le respect d'autrui.
On prend donc un élève ou son petit frère et sa petite soeur pour le reste de la classe.
Option : l'esprit d'équipe.

De 16 à 18 : Etudes supérieure avec une immersion à la mine ou dans un boulot fermé. Sans perspective d'évolution, sans responsabilité, sans projet de carrière, salaire de misère juste suffisant pour acheter des cartons et se confectionner un abris avec du rouge en guise de chauffage central.

Au delà de 18 ans: Thèse sur l'ensemble des sujets évoqués: politique intérieure, politique étrangère, sécurité, état/nation, gestion, budget...
Ceux qui n'ont pas de mention bien sont fusillés.

22 ans : vie active

60 : retraite pour tous.


CQFD.

CQFD

M'enfin, puisque tout le monde est d'accord.....

y'en a qui prennent des risques ici

Oui enfin ... autant un prof de maths saura toujours enseigner la base du calcul et un prof de français des rudiments de culture / syntaxe ... autant le jour où un prof d'histoire aura compris quoi que ce soit à l'histoire et ses implications à l'heure actuelle, et je ne parle même pas de politique / société ... qu'on m'appelle.

Libéral.

IL ne s'agit pas d'un test de QI.
Le probleme avec ces graphes, et pourquoi je crains que cela soit sans solution a court ou moyen terme, c'est que le problème ne semble pas limité a l’éducation.
IL y a des stats par tranches d'age, donc sont inclues dans ces stats des générations qui apriori ont bénéficié d'un meilleur système scolaire.
On constate que les compétences littéraires comme techniques chutent plus fortement en France au cours de la vie que dans d'autres pays.
La l’éducation n'est pas en cause, je pense que le problème est lie a une culture au sein des entreprise contre productives, les entreprises ne veulent pas former leurs employés, elles voient ça comme un cout en non un investissement.
L’état prend le relai, ou essaie, mais in fine cela n'est pas optimal et cela ne peut pas l’être. Je discutais il y a peu avec un recruteur et il me disait que les formations malgré les efforts faits par les boites pour orienter leur contenus, les formations (surtout adultes) restaient de mauvaise qualité (en moyenne).
Le problème qu'il ne voyait c'est cette habitude française poussée jusqu'au ridicule de tout attendre de l’état. Le même recruteur faisait parti d'un très grand groupe, un groupe qui a les moyen de former lui même ses employés.
L’état ne peut pas être aussi efficace que sa boite, les impôts sont prélevés aux entreprises, puis redistribues a divers centre de formation, aka tout cela passe un nombre conséquent d’intermédiaires avec forcement des "pertes" a chaque niveau.

Mais la situation est assez terrible, si reprise il devait y avoir, la France n'est pas en situation de créer suffisamment de valeur ajoutée (par rapport a des pays concurrents).
Cela dit je ne veux pas tout mettre sur le dos des entreprises non plus, l’économie française est au bord du gouffre et je crains que si les dirigeants n'investissent pas sur leurs employés c'est aussi parce qu'ils se sentent peut être déjà "battus", de fait, ils se tournent vers le court terme et essaient de préserver leurs marges.
J'ai lu il y a peu que de 1997 a nos jours, le volume de la production industrielle allemande a cru de 32% quand il s'est effondre de 17% en France => formes les gens si il n'y a pas de besoin c'est effectivement inutile. Par contre c'est un cercle vicieux qui hypothèque une partie de la capacité de croissance du pays dans le futur.

Les tests de QI indiquent aussi une des moyennes les plus faible d'europe en France.

Je sais mais je voulais juste rappeler que ce n'est pas ce que prétendait mesurer cette étude de l'OCDE

Perso, je me reconnais dans ces stats, après des missions pourries dans des SSII mes compétences en IT frolent avec le zero => je vais devoir me reformer en IT (ou autres) (et par mes propres moyens, pas de financement donc probablement via le CNAM).

On avait bien compris

Oui, heu...attention à ce que tu dis, notre armée est loin d'être négligeable.

C'est pas une question de matière mais de méthode. Pour avoir fait mes études dans trois pays différents, je peux t'assurer qu'il y a une énorme différence entre "le formatage de la pensée" et la "formation à la pensée".



Voilà un bel exemple de "formatage de la pensée". On ne vous apprend pas à "penser en dehors de la boîte". Vu mon métier, on me demande souvent si je suis plus "artiste" que "scientifique" et je réponds que c'est la même chose.

C'est typique de l'enseignement en France et en Belgique (probablement ailleurs) : On scinde les domaines (artistiques, littéraires et scientifiques) et les maths sont considérées comme le pinacle du savoir. C'est faux !

La vie, c'est la Chimie et la Physique. La biologie n'est qu'une combinaison des deux premières. Tout est chimie et physique, depuis la conception d'un pont à la préparation du béton qui le compose. Chimie et Physique sont partout, dans la cuisine, les arts plastiques, la musique, la construction...

Les maths, c'est l'outil qui permet de comprendre le tout. Cependant, on passe trop de temps à étudier l'outil que sa fonction réelle...



Il y a toujours une sélection, plus pernicieuse qu'avant. La sélection est très mal considérée, très politiquement incorrecte car on s'imagine que l'on va sélectionner les "gosses de riches" et rejeter les plus pauvres... Politiquement incorrect !

Or, cette sélection existe toujours. Dans un milieu ouvrier, l'échec scolaire est très mal considéré. Il est assimilé à de la paresse (comme à l'usine) et représente une grande problématique pour ces familles (car l'éducation coûte cher). Dans une famille plus aisée, l'échec scolaire est moins dramatique, il y a moins de pression.

Tu as également une sélection au niveau socio-culturel. Selon le milieu social dont l'étudiant est issu, les conditions d'études sont différentes. Dans un milieu plus intellectualisé, l'étudiant aura un "bureau", une pièce dédiée aux études. Dans d'autres milieu, il devra étudier dans sa chambre (partagée avec les autres gosses de la famille) ou sur la table de la cuisine avec ses parents dans la pièce d'à côté qui regardent Secret Story... C'est pas pareil et ce que je viens de dire est politiquement incorrect, ca "sent le fumier" mais c'est la réalité des choses.

C'est une explication qui en vaut une autre

Pas vraiment, le cerveau est également très mathématique. Dans le cas de la reconnaissance visuelle par exemple, il calcule quelles sont les probabilités pour qu'une forme vue corresponde à quelque chose d'enregistré dans la mémoire.

C'est faux. Les mathématiques sont un concept inventé par l'homme pour théoriser les phénomènes physiques et chimiques qui l'entourent. Ce que tu décris est un ensemble de phénomènes physico-chimiques (la vue, la mémoire);

On croise chaque jour des phénomènes Physiques et Chimiques. Je n'ai jamais rencontré un calcul différentiel ou une équation de Maxwell au détour d'un chemin.

Vous voulez savoir la vraie raison du pourquoi on enseigne autant les mathématiques ?

Pour enseigner les sciences, il faut du matériel, des consommables, des labos dans les écoles. Pour enseigner les maths, un tableau suffit... CQFD

Oui et non, on sait qu'il aime provoquer mais il est pas le seul à le penser. Tu as toute une propagande sur les Mathématiques car elles sont peu onéreuses à enseigner.

Je regrette vraiment le manque d'interdisciplinarité entre les matières.