Le MP3 nocif pour la santé auditive même à bas volume ?

jules_albert
Voici un article d'un ex-Inrockuptible qui m'a paru intéressant sur les problèmes de la compression sonore et du format mp3 :

Le Monde, 29 août 2008
Le MP3 mutile le son et l'audition, par Gilles Tordjman

La disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure.

Tous ceux qui n'ont pas renoncé aux plaisirs de la fête ont déjà fait l'expérience suivante au moins une fois : dans un appartement peuplé d'une cinquantaine de personnes consommant des boissons fortes, plusieurs jeunes gens, DJ d'un soir, rivalisent aux "platines". Ce n'est certes pas nouveau. Mais un ou deux détails signalent qu'on a radicalement changé d'époque. D'abord, les ordinateurs portables, laptops, et autres clés USB ont remplacé les platines vinyles qui avaient pourtant connu une nouvelle jeunesse il y a quelques années. Ensuite, le volume est beaucoup plus fort. Et surtout personne ne danse : un comble. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? La réponse pourrait tenir en deux lettres et un chiffre : Mp3.

Ce nouveau standard audio qui s'est imposé de fulgurante manière en quelques années a déjà suscité une abondance de commentaires. Si l'on en croit les majors du disque, il serait responsable à lui seul de la mort du CD, de plans sociaux plus saignants qu'une série B hollywoodienne –et pourquoi pas du réchauffement climatique, de la pollution des océans ou des déséquilibres géostratégiques, tant qu'on y est ?

Car tous absolument tous les débats qu'a suscités cette nouvelle forme de partage de la musique ne se sont focalisés que sur les problèmes juridiques qu'elle soulève : droit d'auteur, propriété intellectuelle, piratage ou "téléchargement légal". Emblème d'une victoire de la raison économique, le Mp3 était la technologie idéale pour oublier tous les autres problèmes esthétiques, techniques et sanitaires que cette nouveauté posait pourtant. Et qui continuent de se poser. Voici pourquoi et comment.

CULTE DU "BEAU SON"

L'homme qui parle dans ce café du 9e arrondissement de Paris n'est pas un passéiste crispé sur le bon vieux temps. Amateur éclairé de chansons françaises, animateur de la belle petite revue Je chante, Raoul Bellaïche ne peut réfréner une certaine nostalgie : "Je me souviens bien de cette période où la hi-fi coûtait assez cher mais où le grand public était prêt à des sacrifices financiers pour un bon équipement. Et puis tout a basculé en cinq ou six ans. Très peu de gens ont noté que l'arrivée du MP3 marque la première fois qu'un retour en arrière est présenté comme un progrès. Tout le monde s'est habitué, y compris moi, parce que c'est très pratique."

Pratique : le mot est lâché. Evidemment, avant, c'était moins pratique : le culte de la hi-fi et du "beau son", partagé par un grand nombre d'auditeurs mélomanes ou pas, supposait l'acquisition d'un matériel souvent volumineux et les sacrifices financiers qui allaient avec. La diversité de l'offre comblait cette demande : dans toutes les gammes de prix, les fabricants proposaient des appareils dédiés, qu'on mariait les uns aux autres avec cette illusion naïve et belle de toucher à la meilleure reproduction sonore possible. L'audiophilie de papa, c'était ça : la sensation qu'en appariant tel tourne-disque à tel ampli et tel câble à telle paire d'enceintes, on devenait le metteur en scène d'un film domestique dont le titre avait été inventé par ECM, célèbre label de jazz européen : "Le plus beau son après le silence "…

Ce temps-là semble révolu. L'auditeur d'autrefois, pour qui l'écoute était une activité noble à laquelle il sacrifiait du temps, a laissé la place à une "écoute nomade" de la musique. En permettant de stocker dans un espace physique réduit une quantité énorme de musique, le Mp3 a inventé une chose toute nouvelle : l'accumulation furtive. C'est-à-dire la capacité à posséder toujours plus de musique mais à en profiter toujours moins, puisque désormais le temps de l'écoute se superpose à d'autres occupations.

Le fantôme de la gratuité a parachevé le tableau d'une avancée technique que tout le monde ou presque s'accorde à trouver bonne. Ceux qui osent émettre la moindre critique à son égard sont promptement assurés de se voir flétrir de l'épithète "réactionnaire" sur l'air bien connu du "c'était mieux avant". Pourtant, il se pourrait que, dans le cas qui nous occupe, ce fût vraiment mieux avant. Et que ça pourrait être beaucoup mieux demain.

PERTE DE QUALITÉ DRASTIQUE

C'est quoi, au juste, le MP3 ? Juste un format d'encodage des données audio permettant de diviser par dix le poids d'un fichier informatique. Ainsi dématérialisée, la musique peut circuler plus vite d'ordinateur à — baladeur numérique. Mais au prix d'une mutilation indiscutable du signal d'origine et d'une perte de qualité drastique. C'est ce qu'explique Lionel Risler, l'un des ingénieurs du son les plus respectés pour son travail d'orfèvre en matière de restauration d'anciens enregistrements : "Dans le cas du Mp3, on choisit arbitrairement d'enlever du signal tout ce qui est prétendument superflu. Mais sur des critères très discutables. On réduit les informations pour gagner de la place de stockage. Au départ, le Mp3 n'a été conçu que pour accélérer les flux des données sur Internet. Et puis on a ouvert la boîte de Pandore, puisque cette circulation s'est faite sans aucune règle."

Cette compression des données, qui a aussi ses partisans, s'ajoute à un autre traitement du son, pratiqué depuis bien longtemps dans les musiques populaires : la compression dynamique. Schématiquement, la compression dynamique consiste à relever les niveaux faibles et à abaisser les niveaux forts, bref à gommer les contrastes qui donnent tout son relief à la musique. L'intérêt ? Réduire le volume d'informations, en vue d'un stockage ou d'une diffusion sur une bande passante limitée radio ou Internet par exemple, tout en induisant une sensation de puissance sonore, partiellement artificielle.

"L'oreille n'est pas éduquée à recevoir des signaux compressés, explique David Argellies, un jeune acousticien qui par ailleurs apprécie le "gros son". Les radios sont plus fatigantes à niveau équivalent, parce que l'oreille est habituée à percevoir de forts contrastes dynamiques. Et la compression a tendance à la flouer. C'est comme une illusion d'optique. A l'écoute d'une musique compressée, déjà perçue comme plus forte , on aura tendance à augmenter le volume pour retrouver du contraste."

En outre, le volume moyen d'un son dynamiquement compressé peut être réellement plus élevé. Car pour réduire l'écart des variations d'une musique, il faut choisir un volume de référence; et si c'est le volume maximal du morceau qui est choisi, les niveaux faibles sont considérablement augmentés pour atteindre la diminution d'amplitude souhaitée. "Prenez la publicité à la télévision, note David Argellies. On la perçoit comme plus forte , car elle est plus compressée donc plus agressive."

Lorsqu'on parle d'agression, on aborde un terrain évidemment sujet à toutes les polémiques, mais qui ne peut pas se réduire à un combat d'anciens contre modernes ou à une croisade contre la musique de jeunes. Car depuis quelque temps, nombreux sont les scientifiques, parfois jeunes, qui tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences sanitaires déplorables que ces nouveaux modes d'écoute auront inévitablement sur les nouvelles générations.

Bernard Janssen, chirurgien ORL et chanteur lyrique de haut niveau – il a fait carrière sous le nom de Bernard Sinclair – est sans doute l'un des mieux placés pour analyser le phénomène : "Les gens qui écoutent de la musique dans le métro sont obligés de pousser le volume pour couvrir le bruit ambiant. C'est terrible, car ils peuvent s'envoyer jusqu'à 140 décibels dans les oreilles, alors que le seuil de douleur se situe à 120. Jusqu'à 70, ça va encore. Certains chanteurs lyriques peuvent développer 130 décibels sans souci pour leur oreille, parce qu'ils projettent le son et qu'il y a des défenses physiologiques. Mais il suffit d'une seule exposition à ce volume pour subir un traumatisme qui débouchera sur une surdité. C'est le traumatisme aigu. Il existe un traumatisme chronique, repérable chez les ouvriers de chantier mais aussi chez les gens qui écoutent trop fort leurs baladeurs. C'est beaucoup plus insidieux car plus on perd l'audition, plus on monte le volume."

C'est désormais un fait acquis : la compression dynamique, appliquée à l'écrasante majorité des musiques actuelles, ne fait qu'aggraver les nuisances déjà bien connues d'un volume sonore excessif. Et cela vaut aussi pour les musiques apparemment les plus "douces". C'est ainsi que deux chercheurs amateurs de rock, Yann Coppier et Thierry Garacino, se sont livrés à de savantes mesures sur l'évolution de la compression dynamique en trente ans. Le résultat est édifiant : le morceau Rock and Roll de Led Zeppelin, perçu au début des années 1970 comme l'une des choses les plus violentes jamais enregistrées, n'est que faiblement compressé en comparaison de… Quelqu'un m'a dit, premier tube de Carla Bruni.

C'est toute la perversité des traitements modernes du son : la ballade un peu douceâtre de la désormais première dame de France se révèle, dans la froide objectivité des mesures scientifiques, bien plus dommageable pour l'appareil auditif que l'hymne hard rock de Led Zeppelin. Avec la compression, "on transforme la chaîne des Alpes en volcans d'Auvergne", résume assez joliment Yves Cochet, concepteur historique de systèmes haute-fidélité de pointe.

RÉAPPRENDRE À ÉCOUTER

Mais la disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure. Des études récentes ont montré qu'un appareil auditif désaccoutumé aux contrastes dynamiques ne pouvait que perdre de son acuité, et ce même à bas volume. Le spectre d'une pandémie de surdité précoce est-il à redouter ?

"Je vois arriver des jeunes de 18 ou 20 ans qui développent déjà de belles surdités, résume avec fatalisme Bernard Janssen. Je suis très alarmiste et je le dis clairement : il faudra légiférer. Je ne suis pourtant pas très optimiste : dans une époque si soucieuse de liberté individuelle, chacun est évidemment libre de devenir sourd".

Réapprendre à écouter, sensibiliser à la qualité du son plutôt qu'à la quantité seront sans doute les seules solutions pour éviter une crise sanitaire majeure. A moins que, d'ici peu, ne s'inventent de nouvelles technologies plus respectueuses de la santé publique que la — compression dynamique et le Mp3. Qui demeure, de l'avis général des spécialistes, le pire standard de toute l'histoire de la musique enregistrée.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
nathj
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    nathj
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Mouais, entre un MP3 pompé sur une vidéo YouTube de mauvaise qualité et un 320kbps rippé d'un CD, il y a quand même tout un spectre que l'article ne prend absolument pas en compte... Pas très sérieux.

Et puis pour ce qui est de la dynamique de la musique, le MP3, lorsqu'il est de bonne qualité, ne joue aucun rôle (ou si peu). Le problème de la dynamique dans la musique actuelle est surtout dû à la "loudness war".
Nestor666
nan en fait c un requisitoire pour faire comprendre que le mp3 c'est nocif non seulement pour les oreilles mais aussi pour ces pauvres artistes:ddd
"I'm just inspired by everyday life. I find it very wondrous. There is so much to reflect upon, to write about, to dream about, and to hope for."

Joe Satriani
JadedHeart
Formidable article!
La caution que veut se donner la journaliste avec sa caution d'interview est pourri vu que le mec confond tout les types de compression
Without women Blues would not exist" John Lee Hooker

http://www.myspace.com/neurothing

http://www.myspace.com/kryotribe

http://www.myspace.com/silentdescent1

http://www.myspace.com/sunlessrisemetal

http://www.myspace.com/scarsymmetry

"Just as a blues player can play 20 blues songs in a row but find a way to make each one different, ... I always want to find different ways to do something" - Joe Satriani
Seth Rotten
Oui apparement c'est un peu de la connerie cet article. D'autant plus que bon... encore ripper un vinyl je dis pas, là tu vas salement perdre en qualité sonore, mais à partir du moment où c'est un support numérique que tu rippes (donc un CD), avec un bon taux de compression, la perte est pas bien méchante (voire nulle).

Maintenant c'est quand meme de la merde, mais surtout parce que la musique je préfère l'écouter sur ma chaine hi fi avec de vrais CD/K7/Vinyls.
Ghilou
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nathj a écrit :
Mouais, entre un MP3 pompé sur une vidéo YouTube de mauvaise qualité et un 320kbps rippé d'un CD, il y a quand même tout un spectre que l'article ne prend absolument pas en compte... Pas très sérieux.

Et puis pour ce qui est de la dynamique de la musique, le MP3, lorsqu'il est de bonne qualité, ne joue aucun rôle (ou si peu). Le problème de la dynamique dans la musique actuelle est surtout dû à la "loudness war".


Pas mieux. J'ai même l'impression de relire un de mes post, au lien près, d'un autre sujet

Très mauvais article.
jules_albert
Très mauvais article, peut-être, je ne suis pas un spécialiste de la question.
Par contre vos arguments me semblent un peu courts et péremptoires. Vous ne m'avez pas convaincu de la fausseté de cet article qui s'appuie tout de même sur l'expertise de plusieurs scientifiques et médecins indépendants.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
kleuck
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  • #8
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    kleuck
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Disons qu'il y a à boire et à manger, des choses vraies et des amalgames.
Le pire ennemi de la qualité sonore et le pire compresseur (je parle bien de dynamique, pas de compression de taille numérique), ce n'est pas le mp3, mais le CD, qui est l'ARNAQUE majeure du 20° siècle.Subjectivement, un mp3 s'en sort mieux je trouve d'ailleurs.

Des chiffres difficiles à trouver sur la toile, mais que je n'invente pas :

Dynamique d'un (bon) Vynil : 60-65 db
Dynamique d'un CD : 40-45 db...soit 10 fois moindre

Ce qu'on vous vends en mentant éhontément depuis l'avènement du CD comme la "dynamique" de 100-110 db, c'est simplement le rapport signal/bruit, qui ne se confonds -ironiquement- avec la plage dynamique que dans le cas d'un support analogique justement.
Ne pas croire que ce glissement sémantique puisse être du au hasard...

Pour les matheux, ce n'est bien sur pas le support-CD qui en est la cause, mais le format de codage sur 16 bits, trop limité dés le départ (en plage de fréquences aussi, mais c'est un autre sujet), les bruits de quantification résiduels imposants une stricte limitation vers le bas de la dynamique.
Une revue d'audiophile s'était amusée il y a bien longtemps maintenant à éditer un mini-cd livré avec un numéro, qui contenait un morceau de piano pressé une fois normalement, et une fois sans "noise/gate", c'était édifiant.
"Le métal, c'est plus facile assis, : c'est une musique de salon finalement !" (bonniwell, ex-métalleux)

"Oh justement, moins on en sait, plus on est capable de réellement juger quelque chose. Je suis peut-être pas expert en art, mais j'ai deux yeux, comme tout le monde, je sais distinguer un truc moche d'un truc beau comme n'importe qui d'autre.
Si Van Gogh a passé toute sa vie pauvre et incompris, c'est parce qu'il faisait de la merde, point, il ne savait pas peindre. Des années après sa mort, des "experts" ont décidés que c'était un génie, ça ne change pas pour autant son travail." (King V expert es bon goût)

Le Gecko : https://www.guitariste.com/for(...).html
kapusta
  • #9
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    kapusta
    le
mwais, c'est quand même un gros ramassis de conneries dans l'ensemble. il y a peut être du vrai mais les âneries que j'ai lues m'ont ôté l'envie de pousser plus avant. au hasard (ce qui m'a marqué) :

"Dans le cas du Mp3, on choisit arbitrairement d'enlever du signal tout ce qui est prétendument superflu. Mais sur des critères très discutables." - ah ? je croyais bêtement que c'était une transformée de fourier du signal. et donc que l'on choisissait ce qui était ou non "superflu".

"Les gens qui écoutent de la musique dans le métro sont obligés de pousser le volume pour couvrir le bruit ambiant." - hum. valable pour des écouteurs en plastique d'il y a 15 ans, des casques ou des plugs enlèvent facile 10dB, ce qui fait qu'au final le bruit est moindre qu'a l'extérieur.

sinon oui la compression a outrance est horrible, et oui "quelqu'un m'a dit" est une bouse
Manu
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  • #10
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    Manu
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kleuck a écrit :
Des chiffres difficiles à trouver sur la toile, mais que je n'invente pas :

Dynamique d'un (bon) Vynil : 60-65 db
Dynamique d'un CD : 40-45 db...soit 10 fois moindre


Le CD a une plage de dynamique théorique de 96 dB (6 dB par bit => 6 x 16 = 96).
Redstein
La compression à outrance des enregistrements modernes, ce n'est pas un mythe...

...ni la généralisation de l'écoute au casque ou sur des enceintes de m...

Mais bon, vu ce que la plupart des gens écoutent, plus vite ils seront sourds, mieux ça vaudra
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
kleuck
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  • #12
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    kleuck
    le
Non, c'est théorique, la limitation de la BP à 20 khz crée un bruit de quantification audible qu'il faut virer.
Maintenant j'ai lu ça dans plusieurs revues il y a un moment, et ça m'étonnerait que je puisse le trouver sur la toile, et mes propres connaissances en maths sont très insuffisantes pour que je te le démontre moi-même.
Par contre, j'ai écouté sur la même chaine des Vynils d'époque de Lighnting Hopkins, et les rééditions CD (pour plusieurs, pas tous)
"Poppy" par exemple est un très bon test, c'est pas compliqué, sur le Vynil on entend un buzz dans la table ou le matériel d'enregistrement, que tu peux toujours chercher sur le CD (non -remaster)
Et la dynamique gloable, ben c'est simple, avec le Vynil tu as l'impression qu'il joue dans ton salon, pas avec le CD.
CQFD

Les disques de Memphis Slim sont pas mal aussi pour comparer, exemple : avec Willie Dixon au Dejazet
"Le métal, c'est plus facile assis, : c'est une musique de salon finalement !" (bonniwell, ex-métalleux)

"Oh justement, moins on en sait, plus on est capable de réellement juger quelque chose. Je suis peut-être pas expert en art, mais j'ai deux yeux, comme tout le monde, je sais distinguer un truc moche d'un truc beau comme n'importe qui d'autre.
Si Van Gogh a passé toute sa vie pauvre et incompris, c'est parce qu'il faisait de la merde, point, il ne savait pas peindre. Des années après sa mort, des "experts" ont décidés que c'était un génie, ça ne change pas pour autant son travail." (King V expert es bon goût)

Le Gecko : https://www.guitariste.com/for(...).html
Manu
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  • #13
  • Publié par
    Manu
    le
kleuck a écrit :
Non, c'est théorique, la limitation de la BP à 20 khz crée un bruit de quantification audible qu'il faut virer.


Et engendrer 50 dB de perte de dynamique .

Je ne dis pas que c'est faux, juste que dit comme ça sans arguments autre, ça parait beaucoup.
kleuck
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  • #14
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    kleuck
    le
Pas 50 : 20.
"Le métal, c'est plus facile assis, : c'est une musique de salon finalement !" (bonniwell, ex-métalleux)

"Oh justement, moins on en sait, plus on est capable de réellement juger quelque chose. Je suis peut-être pas expert en art, mais j'ai deux yeux, comme tout le monde, je sais distinguer un truc moche d'un truc beau comme n'importe qui d'autre.
Si Van Gogh a passé toute sa vie pauvre et incompris, c'est parce qu'il faisait de la merde, point, il ne savait pas peindre. Des années après sa mort, des "experts" ont décidés que c'était un génie, ça ne change pas pour autant son travail." (King V expert es bon goût)

Le Gecko : https://www.guitariste.com/for(...).html
Manu
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  • #15
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    Manu
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? Pourquoi 20.

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