Philou38 a écrit :
Oui, ca sert a qqchose, parait-il. Un job, la culture, l'ouverture, tout ca...Et on a de la chance de pouvoir en faire. En tout cas j'en suis sorti plus bete qu'en y rentrant, meme avec des bon resultats...
Y a des survivants ? Ou meme des gens qui aiment encore ca ?
j'étais paumé au lycée... pas motivé.
et puis il y eut la fac !!! génial !
des prof fascinants de culture et d'intelligence, des thèmes plus précis, plus poussés, traités avec rigueur et non ce survol bébête du pré-bac...
et puis la liberté de prendre une matière par un autre bout, de confronter 3, 4, 10 auteurs différents...
et l'épistémologie, toujours ce souci de remettre en cause, de nuancer des résultats, de réflechir sur la méthodolgie utulisée...
et puis cette façon de privilégier la justesse du raisonnement sur la justesse du résultat...
mais bon, certains ne sont pas faits pour la fac, certains ne sont même pas faits pour les études... c'est une disposition d'esprit, le résultat d'une interaction entre un caractère et un vécu.
qd on aime les choses "intellectuelles, on a le droit aux railleries permanentes des "autres", souvent à du mépris (parfois mêlé de jalousie, d'admiration, et souvent d'incompréhension), parce que les gens confondent leur ininteret pour cette approche des choses (qui s'applique à toute chose...) avec le plaisir que d'autres y ont.
combien de fois ai-je entendu "comment ils se prennent la tête sur une phrase/idée"...
non, on se prend pas la tête.
c'est un plaisir réel, sensuel, qui nait de l'instant où les choses se combinent miraculeusement et d'un coup fonctionnent, s'articulent... pour qq'un qui aime ça, c'est aussi jouissif que la sensation physique de réussir un geste technique en sport, de dessiner qq chose, de jouer qq chose sur un instrument.
voilà.