cabask a écrit :
DJLoop a écrit :
NolaBlues a écrit :
Maglite a écrit :
Hier j'ai regardé les infos de France2, et ils interviewaient une vacancière de Pukhet (ou par là) qui était toute contente de revenir sur la plage se faire bronzer, pendant que plein de gens crèvent de faim et n'ont pas d'eau potable à 2 km d'elle...
et en retournant se faire bronzer cette femme remet en route l'économie locale, qui permettra au thai locaux de reprendre leur train de vie.
Bien sûr ! c'est surement avec ce noble dessein que les gens étalent leurs fesses sur la plage !
Cette attitude est tellement cynique, que j'ai du mal a croire qu'on puisse à ce point se moquer de la misére des autres.
De quoi se plaignent ces pôv' gens, puisque c'est nous qui les faisons vivre, c'est ça ?
Que les survivants se prostituent, vendent leurs organes, mettent leurs gamins dans des usines, et je suis persuadé que l'économie locale sera florissante.
Le rêve des nantis occidentaux: faire bosser un petit Thaï pour pas un rond, et baiser sa soeur pour encore moins, puis faire bronzette sur la plage immaculée (bon, encore une charogne flottante de temps en temps, mais de moins en moins).
Oui, je m'énerve !
Tu racontes n'importe quoi. Je ne suis pas cynique mais je suis désolé, c'est bien d'aider les victimes en leur envoyant des dons; ceci dit, ce qui les fait vivre c'est le tourisme. Donc, si les gens arrêtent d'aller en vacances là bas, ça aggravera les difficultés de pas mal de gens puisqu'ils n'auront plus de quoi gagner leur vie. Quant à l'allusion au tourisme sexuel, ça me parait totalement déplacé.
Je ne condamne pas le tourisme
dans l'absolu, même si je m'interroge sur un monde où les pays les moins développés dépendent entiérement du bon vouloir occidental (usines délocalisées, et tourisme, voir tourisme sexuel - si si j'insiste).
Elargissons le débat:
Les prostituées vivent de leur corps, les clochards font la manche, les ouvriers vendent leur force de travail, ferment leur gueule, mais sont heureux, puisqu'ils peuvent tout claquer chez Auchan.
Cette logique purement économique me dégoute.
Faut-il tout accepter sous la menace de la misére ? les pragmatiques diront oui, mais ce n'est pas le fatalisme qui contribura au bonheur en ce bas monde....
Les populations meurtries par la catastrophe devraient pouvoir dire à fraülein Schmidt d'aller bronzer ailleurs, et de les laisser enterrer leurs morts en paix....