A propos de u2

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bebear
  • bebear
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Jim Morrison a écrit :
fylyp a écrit :
C'est peut etre generationnel

Ma U2 appreciation-range va de Joshua Tree à NLOTH - Avec AB en point d'orgue

Marrant, moi c'est exactement le contraire : U2 ça va du début jusqu'à Joshua Tree (allez, j'ajoute Achtung Baby), et après c'est le début de la fin (même s'il y a quelques pépites ça et là sur certains albums...)
Oui, il y a peut-être un coté générationnel

Pareil que Jim! U2 c'était bien quand ils jouaient du rock. War est pour moi le meilleur album. Après Joshua j'ai complètement lâché l'affaire.
izzyU2
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Filmé lors de la tournée Elevation Tour en 2001, ce concert de U2 organisé sur la pelouse de Slane Castle restera un grand moment dans l'histoire du groupe... encore plus pour Bono qui monte sur scène quelques jours après le décès de son père d'un cancer. Cette transition entre All I Want is You et Where The Streets Have No Name et quand même grandiose ! (Le gag vers la fin de All I Want is You quand Bono balance un "All I want is fucking you man !" en direction du gars qui vient de l'arroser vers 3:40 )


izzyU2
  • Vintage Top utilisateur
C’est moche de vieillir…
izzyU2
  • Vintage Top utilisateur
edit : la vidéo a été supprimée... vous faites chier U2/Universal/Youtube !



Fraichement publiée sur YouTube, une vidéo volée chez une source officielle mais d’une qualité exceptionnelle d’un concert de U2 lors de la tournée Joshua Tree en 1987 !





L’exemple typique de l’incompétence de U2 pour exploiter son catalogue, il existe des tas de bijoux dans ce genre (comme des vidéos du ZOO TV) que le groupe refuse de publier… lamentable d’en avoir rien à foutre de leur propre fans !!
izzyU2
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« One Tree Hill » dans les titres méconnus et pourtant absolument sublimissime du Joshua Tree… de toute façon, y-a-t-il un seul mauvais titre sur cet album ?????






Oh et puis tant que j’y suis :








… et juste l’intro de « Streets » …, wooooah frisson assuré…






Juste pour l’anecdote… cette lettre de refus d’un label anglais qui a dit non à U2 en 1979…. RSO Records (Bee Gees, Cream, Eric Clapton, les BO de Grease et Fame…! ) fera faillite en 1983… oops



Doc Loco
C'est vrai qu'il est bien "One Tree Hill" (j'aime particulièrement la basse, et la guitare à la fin).

Quant à RSO ... rien que pour la b.o. de Grease, bien fait pour leur gueule .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Oghkhood
izzyU2 a écrit :
Juste pour l’anecdote… cette lettre de refus d’un label anglais qui a dit non à U2 en 1979…. RSO Records (Bee Gees, Cream, Eric Clapton, les BO de Grease et Fame…! ) fera faillite en 1983… oops






Voila ce qu'on, appelle une gestion inspirée... mais les exemples de ce genre ne manquent pas dans l'histoire de la production... que dire de Decca Records qui refusa de signer les Beattles ?

Ou du producteur qui voulu Led Zep mais sans Robert Plant ?
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir
izzyU2
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Les années 80 ont certainement été pénible pour la personne qui a signé cette lettre...
Oghkhood
Et les suivantes aussi


Il y a surement eu aussi quelques exemples croustillants en France, meme si je n'en ai pas a relater.

Par contre, je me souviens avoir lu une chronique de Philippe Manoeuvre, sans doute dans Rock&Folk, ou il commentait le premier album de Queen ou ACDC en disant qu'il comprenait ce que ca venait foutre la, et qu'on en entendrait plus parler
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir
Doc Loco
Oghkhood a écrit :
Et les suivantes aussi


Il y a surement eu aussi quelques exemples croustillants en France, meme si je n'en ai pas a relater.

Par contre, je me souviens avoir lu une chronique de Philippe Manoeuvre, sans doute dans Rock&Folk, ou il commentait le premier album de Queen ou ACDC en disant qu'il comprenait ce que ca venait foutre la, et qu'on en entendrait plus parler



Manoeuvre, dans les seventies, c'était une boussole qui indiquait le sud. Il s'est planté un nombre incalculable de fois (et maintenant, il vient étaler sa "science" sur tous les plateaux gériatriques ).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Paz83
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  • #925
  • Publié par
    Paz83
    le
Je crois qu'à cette époque, Manoeuvre travaillait également pour Métal Hurlant comme rédac chef. D'après ce que j'ai lu ici et là, la rédaction du magasine était le lieu de rdv de tous les groupes heavy, rock, métal, pour avoir des infos sur les "soirées parisiennes", lorsqu'ils étaient de passage dans la capitale.

Cette période "dorée" lui a peut être monté à la tête à Manoeuvre...

Pour en revenir à la lettre, cela doit être dingue le nombre de groupes ou titres refusés par les maisons de disques, mais qui ont connus le succès. Il y a la même chose avec les films et le séries. Ok on ne peut pas tellement prévoir la réussite d'un titre,, mais je serai curieux de connaître leurs arguments ?!
Doc Loco
Paz83 a écrit :
Ok on ne peut pas tellement prévoir la réussite d'un titre,, mais je serai curieux de connaître leurs arguments ?!


Dans le cas des Beatles, si je me rappelle bien, c'était "la vogue des groupes à guitare est passée, il n'y a pas d'avenir pour eux". En fait, je crois que c'est symptomatique des décideurs qui ont les yeux rivés sur les charts et ne vont jamais sur le terrain.

Effectivement, au tout début des années 60, les charts UK et US étaient envahis de musique bubble gum totalement inoffensive, chantées par des gars et des filles genre "gendre idéal au sourire pepsodent". Pour réellement prendre le pouls de ce qui se tramait, il fallait descendre dans les caves enfumées (comme la Cavern à Liverpool, mais aussi les clubs de jazz de Londres envahis par de très jeunes bluesmen) et voir ce qui excitait réellement les jeunes.

C'est ce qu'à fait Brian Epstein et c'est la réaction du public qui l'a amené à prendre les Beatles sous son aile. Mais ensuite, pour les faire signer par une maison de disque, l'erreur a été pour tous ces décideurs de faire venir le groupe à eux, dans leurs studios, au lieu d'aller les voir sur place. Du coup, dans l'environnement aseptisé de ces studios (surtout à l'époque!), sur deux-trois titres enregistrés à la va-vite (par un groupe qui n'avait encore quasi jamais enregistré - à part My Bonnie), impossible de juger de l'alchimie incroyable qui se dégageait du groupe sur scène avec leur public!

Le seul qui a flairé quelque chose, pourtant dans les mêmes conditions, c'est Georges Martin. Pourtant, il n'était pas plus emballé que ça par leur musique au départ - c'est en les observant et en étant confronté à leur charisme et leurs réparties qu'il s'est dit "si ces gars me plaisent, ils plairont au public". Il ne savait pas encore qu'il venait de signer un diamant brut.

Bref, si au départ je me moquais beaucoup de ces décideurs peu avisés, je peux maintenant mieux comprendre leurs mauvaises décisions. Même si les décideurs actuels font exactement les mêmes erreurs: ils oublient d'aller au ça compte vraiment, sur le terrain. Il n'y a plus ce qu'on a appelé à une époque les "talent scouts", ces attachés artistiques qui écumaient les salles de concert pour dénicher la nouvelle perle rare.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Naka311
  • Special Supra utilisateur
Oghkhood a écrit :
(...) je me souviens avoir lu une chronique de Philippe Manoeuvre, sans doute dans Rock&Folk, ou il commentait le premier album de Queen ou ACDC en disant qu'il comprenait ce que ca venait foutre la, et qu'on en entendrait plus parler

Moi c'est l'inverse: Je n'ai jamais compris ce que Philippe Manoeuvre foutait là, et je ne comprends pas non plus qu'on en parle encore...

Depuis les années 90 que j'écoute du rock, ce mec a toujours été là. Et je n'ai jamais apprécié le personnage, que j'ai toujours trouvé antipathique, hautain, inculte, et constamment à côté de la plaque...

Je me souviens d'une interview de lui, fin des années 2000, qui nous avait fait rire, moi et mes potes. Dans cet interview il comparait Slipknot aux 2be3, et disait que Slipknot n'était qu'une mode pour les jeunes et ne serait plus là dans quelques années... Dans la même interview il disait aussi que depuis Van Halen il n'y avait eu aucun guitariste "prodige"...
C'est quand même un peu dommage pour un soi-disant journaliste critique musical!
Bucker
  • Special Total utilisateur
Manoeuvre a le melon mais c'est en grande partie lui qui a fait connaitre le rock à ma génération, avec Zegut pour le hard/metal, Lenoir pour la new wave et Sidney pour le rap. Il peut se la péter un peu avec son cv. On ne peut pas lui reprocher d'avoir pris des positions ou d'avoir exprimé des avis tranchés, même parfois à la con. Il parle de rock, pas de finance ou de politique internationale.
Ahnonmaisoui
Manoeuvre c'est un précurseur, le plus-ou-moins journaliste du showbiz qui a des avis sur tout, peu importe ce qu'il raconte, l'important est de montrer sa tronche et d'envoyer des flatteries ou des vacheries qui le mettent en valeur. Ce type de bon client de la télé s'est généralisé par la suite dans tous les domaines.

Je suis tombé sur son livre "Rock" (rien que ça) ça se lit assez facilement et un peu honteusement (comme Voici chez le coiffeur), c'est plein d'anecdotes croustillantes. Il a connu Johnny Halliday, il a connu Iggy Pop et Michel Polnareff (en vrac) et surtout il s'est bombardé spécialiste du mouvement punk, avec même quelques faits de guerre car il a failli se faire casser la gueule plusieurs fois (tu m'étonnes).
Mais non.
Renzinho
Le gars de chez RSO a quand même eu la classe et le respect de répondre à défaut d'avoir eu le nez fin. Il faut lui laisser ça.

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