Clapton c'est si bien que ça?

Rappel du dernier message de la page précédente :
MonsieurMalabar
Rastacouair a écrit :
461OB est une purge intégrale du début à la fin, comme tout ce qu'il a pondu dans les années 70...


Bah au moins ta discotheque ne doit pas prendre trop de place avec des jugements aussi expeditifs.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
dark lapinou
MonsieurMalabar a écrit :

Bah au moins ta discotheque ne doit pas prendre trop de place avec des jugements aussi expeditifs.


il y a déjà l'intégrale de Jean-Jacques Goldman dedans, ça prend de la place!
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bullfrog
flyin a écrit :
ouais voilà, je crois qu'il a invnter le "gros son" en fait, les solos blues survoltés à une époque ou les gens s'intéressaient apparement pas mal au blues.
Y'a aussi un aspect live d'époque qui a fait sa légende.
Je pense aussi que les gens n'avaient pas forcement acces au enregistrement Blues originaux (ex les bluesbreacker ou les tubes sont des reprises essentiellement), du coup tout ça mélangé... plus l'aspect charismatique, et grand technicien pour l'époque (


et le west side, on en fait quoi ?
Thank heavens the Ampeg doesn't sound like a Deluxe Reverb!
Frenchrock
Clapton ne sait pas jouer de la guitare.
Son succès repose sur un mal-entendu, les gens entendent mal, en quelque sorte il est la star des mal entendants et des mal comprenants.
Quand on entend, qu'on écoute,
on aime les guitaristes Français, Néogéofanatic, un génie de la guitare, les autres génies qui sévissent sur guitariste.com.
D'ailleurs Clapton, file lui une ibanez 8 cordes branchée dans un Engl Powerball, il sera paumé le mec, pas moi, tu vois donc vraiment qu'il est inutile d'aller chercher des morts comme SRV pour prouver que Clapton est un tout petit branleur de manche.
(son succès est aussi du a ses relations, féminines, maçonniques, spirites, etc... Comme Clayderman, la star du piano)
Rastacouair
MonsieurMalabar a écrit :
Rastacouair a écrit :
461OB est une purge intégrale du début à la fin, comme tout ce qu'il a pondu dans les années 70...


Bah au moins ta discotheque ne doit pas prendre trop de place avec des jugements aussi expeditifs.


Ah parce que pour avoir une discothèque fournie, il faudrait avoir l'intégrale des claptodauberies pondues depuis Cream ? La quantité ne fait pas la qualité qui plus est.
J'ai deux compte ici : en cas de ban, contactez mon multi TheSoulsRemain. Merci.
Rastacouair
dark lapinou a écrit :
MonsieurMalabar a écrit :

Bah au moins ta discotheque ne doit pas prendre trop de place avec des jugements aussi expeditifs.


il y a déjà l'intégrale de Jean-Jacques Goldman dedans, ça prend de la place!


Non plus. Je n'écoute pas JJG pour autant je m'autorise à trouver le personnage discret. Eric Clapton pourrait être le plus grand homme de l'histoire de l'humanité, ça n’empêcherait pas 461OB d'être une daube intemporelle.
J'ai deux compte ici : en cas de ban, contactez mon multi TheSoulsRemain. Merci.
dark lapinou
Rastacouair a écrit :
461OB est une purge intégrale du début à la fin, comme tout ce qu'il a pondu dans les années 70... Sa version reggae-pop de "I shot the Sherif" c'est absolument inécoutable.

Tu retires à Layla & co l'apport immense de Duane Allman, tu te retrouves avec une soupe sirupeuse à faire passer Rock Voisine pour un rocker...

Reptile et Pilgrim, je ne peux pas croire que Clapton soit responsable du désastre. Je me dis qu'un jour on va nous avouer qu'en réalité, il s'agissait de disques de Malmsteen. Au moins ça serait cohérent.

Reste effectivement quelques pépites au milieu de toute cette daube. (Riding with the King ou From The Cradle entre autres).

Mais rien de tout cela n'égalera jamais la force créatrice de "Beano".


faut dire que la fin des derek and the domino (donc les années 70), ça correspond aussi à la descente aux enfers de Clapton niveau drogues et binouze.
Musicalement, il a un peu sombré aussi pendant cette période, c'est clair.
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flyin
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bullfrog a écrit :
flyin a écrit :
ouais voilà, je crois qu'il a invnter le "gros son" en fait, les solos blues survoltés à une époque ou les gens s'intéressaient apparement pas mal au blues.
Y'a aussi un aspect live d'époque qui a fait sa légende.
Je pense aussi que les gens n'avaient pas forcement acces au enregistrement Blues originaux (ex les bluesbreacker ou les tubes sont des reprises essentiellement), du coup tout ça mélangé... plus l'aspect charismatique, et grand technicien pour l'époque (


et le west side, on en fait quoi ?



West side?
David Watts
flyin a écrit :
bullfrog a écrit :
flyin a écrit :
ouais voilà, je crois qu'il a invnter le "gros son" en fait, les solos blues survoltés à une époque ou les gens s'intéressaient apparement pas mal au blues.
Y'a aussi un aspect live d'époque qui a fait sa légende.
Je pense aussi que les gens n'avaient pas forcement acces au enregistrement Blues originaux (ex les bluesbreacker ou les tubes sont des reprises essentiellement), du coup tout ça mélangé... plus l'aspect charismatique, et grand technicien pour l'époque (


et le west side, on en fait quoi ?



West side?

Il voulait dire West Coast je pense.
Référence aux groupes américains californiens comme Blue Cheer ou Iron Butterfly, précurseurs du hard rock à la même époque que Cream, les Who et autres en Angleterre.

Bien qu'on puisse aussi en faire remonter l'origine à Link Wray, les Sonics ou les Kinks...
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
Doc Loco
David Watts a écrit :

Il voulait dire West Coast je pense.
Référence aux groupes américains californiens comme Blue Cheer ou Iron Butterfly, précurseurs du hard rock à la même époque que Cream, les Who et autres en Angleterre.



Pas exactement: l'album Beano, puis les débuts de Cream c'est 1966, alors que Blue Cheer c'est '68 pour le premier album. Deux ans des sixties, c'est comme dix ans maintenant, ça fait un monde de différence.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
bullfrog
le blues de chicago se divise en deux styles liés à deux zones géographiques distinctes de la ville le côté sud (première migration) et le côté ouest (seconde migration). ces deux zones correspondent à deux sortes de blues bien définis.
Le west side démarre vers la fin des années 50, et se distingue par l'utilisation de la guitare électrique, de la gamme mineure sur des accords mineurs (je simplifie hein.), les artistes représentatifs sont otis rush, magic sam, buddy guy, jr wells, etc. Par manque de moyen et de place, ce sont souvent ce qu'on appelera plus tard des power trio.

Un mot sans animosité aucune, je trouve dommage de devoir expliquer ça dans un topic où l'on parle de blues. enfin bref.


PS: le west coast c'est autre chose, c'est "californien-texan" ça s'appelle aussi du jump blues, c'est issu du jazz et de charlie christian avec des artistes comme ray charles, lowell fulson et t bone walker


Oncle paul
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fabh
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bullfrog a écrit :
le blues de chicago se divise en deux styles liés à deux zones géographiques distinctes de la ville le côté sud (première migration) et le côté ouest (seconde migration). ces deux zones correspondent à deux sortes de blues bien définis.
Le west side démarre vers la fin des années 50, et se distingue par l'utilisation de la guitare électrique, de la gamme mineure sur des accords mineurs (je simplifie hein.), les artistes représentatifs sont otis rush, magic sam, buddy guy, jr wells, etc. Par manque de moyen et de place, ce sont souvent ce qu'on appelera plus tard des power trio.

Un mot sans animosité aucune, je trouve dommage de devoir expliquer ça dans un topic où l'on parle de blues. enfin bref.


PS: le west coast c'est autre chose, c'est "californien-texan" ça s'appelle aussi du jump blues, c'est issu du jazz et de charlie christian avec des artistes comme ray charles, lowell fulson et t bone walker


Oncle paul


C'est bien connu que dans l’Amérique des années 50 et début 60, les blancs écoutaient tous du blues joué par des musiciens noirs.

EDIT: Alors oui, Clapton ne l'a pas "inventé". Mais il a popularisé, démocratisé, permis à la vieille Europe (et ensuite au reste du monde) de découvrir cette musique et ce son d'une LP dans un Marshall poussé à fond.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Rastacouair
Pour disposer d'une grande partie de la discographie de Freddie King, je dirais deux choses.

1) Effectivement le jeu de Clapton est fortement influencé par par F King sur Beano, enfin ça tout le monde le sait à priori.
2) Au delà du pompage parfois flagrant, Clapton avait déjà son touché bien à lui et un son ou un phrasé qui le distinguait vraiment de ses influences.

C'est tout ce qui fait la force de Beano, parce que pomper les plans de machin ou bidule, tout le monde sait le faire ou presque. Par contre mixer l'ensemble avec un tel phrasé, ça n'avait jamais été fait avec un tel talent en Europe... Jusqu'à l'arrivée de Peter Green qui était encore au dessus de Clapton à mon sens.

Mais Green est plutôt d'une inspiration BB King.
J'ai deux compte ici : en cas de ban, contactez mon multi TheSoulsRemain. Merci.
fabh
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Rastacouair a écrit :
Pour disposer d'une grande partie de la discographie de Freddie King, je dirais deux choses.

1) Effectivement le jeu de Clapton est fortement influencé par par F King sur Beano, enfin ça tout le monde le sait à priori.


Bah ça, avec la reprise de "Hideway" il y avait peu de doute sur la question
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Rastacouair
Je dis "tout le monde le sait" par précaution justement, on est quand même en compagnie de gens qui apprécient "461OB", ce qui signifie une certaine surdité...
J'ai deux compte ici : en cas de ban, contactez mon multi TheSoulsRemain. Merci.
fabh
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    fabh
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J'ai déjà posté la vidéo, mais c'est tellement bon que je suis obligé de la remettre:


Il n'avait que 21 ans quand il a enregistré ça, ne l'oublions pas!
Biosmog: "T'es franchement pathétique."

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