MUSE

Rappel du dernier message de la page précédente :
Jimmy W
Ballochet a écrit :


Je dois connaître UNE personne, dans mon entourage au sens large qui écoute - ou a écouté - Muse.

Deux.
J'ai écouté Muse.
Pendant une heure, dans un sous-sol de chez Warner.

Citation:
une virgule, hein?

Mon cher Béria :

Voici les versions comparées de mes articles (le brouillon, et le publié) :


Citation:
Pour son cinquième album, The Resistance, le gang de Matthew Bellamy a convoqué des forces telluriques dans le studio milanais qui a vu la conception de l’opus. En effet, se retrouvent dans cet album les esprits de Freddy Mercury, Andrew Fletcher et Michael Stipe. S’ouvrant sur le single Uprising, pièce électro-épique pleines de synthétiseurs et aux paroles lorgnant sur le pré carré de Manowar (« they will not control us, we will be victorious »), qui accroche l’auditeur dès la première écoute. Seulement, la voix geignarde et pleine de trémolos rappelant les pires heures des années 90 fait débander l’auditeur. Tout de suite. Et c’est ce qui bloque tout au long de l’album. Les ambiances sont souvent réussies (Resistance, morceau astral à la batterie galopante et aux refrains pop, MK Ultra, qui tomberait presque dans le hard rock lourd, avec des nappes de synthés rappelant NIN), mais retombent à plat, à cause de la débauche kitsch qui enlève toute cohérence à l’album. Tantôt lorgnant vers Danny Elfman ou Queen (Unnatural Selection et son riff pourtant intéressant), tantôt proposant un beat hip-hop vulgaire ou des balades rejetons de Genesis (telle que Guiding Light, que l’on pourrait sans problème mettre dans la b.o du prochain Twilight), The Resistance ne parvient pas à convaincre tout à fait. Pour leur premier essai en auto-production, le trio de Teignmouth a voulu trop en faire, et se noie dans ses idées. Preuve en est Exogenesis Symphony, sur laquelle pas moins de quarante musiciens sont convoqués, mais qui représente une agonie de quinze minutes de long en trois parties, dont la dernière, Redemption, porte bien son nom après le purgatoire que constitue ce morceau, qui clôt tristement un album malgré cela prometteur et de bonne facture, qui devrait tout de même réjouir les fans, mais est déconseillé aux non-initiés au groupe.

Brouillon


Article publié (en gras les changements) :
Citation:
Pour son cinquième album, The Resistance, le gang de Matthew Bellamy a convoqué des forces telluriques dans le studio milanais qui a vu la conception de l’opus. En effet, se retrouvent dans cet album les esprits de Freddy Mercury, Andrew Fletcher et Michael Stipe. S’ouvrant sur le single Uprising, pièce électro-épique pleines de synthétiseurs et aux paroles lorgnant sur le pré carré de Manowar (« they will not control us, we will be victorious »), qui accroche l’auditeur dès la première écoute. Seulement, la voix geignarde et pleine de trémolos rappelle les pires heures des années 90. Et c’est ce qui bloque tout au long de l’album. Les ambiances sont souvent réussies (Resistance, morceau astral à la batterie galopante et aux refrains pop, MK Ultra, qui tomberait presque dans le hard rock lourd, avec des nappes de synthés rappelant NIN), mais retombent à plat, à cause de cette débauche kitsch qui enlève toute cohérence à l’album. Tantôt lorgnant vers Danny Elfman ou Queen (Unnatural Selection et son riff pourtant intéressant), tantôt proposant un beat hip-hop vulgaire ou des balades rejetons de Genesis (telle que Guiding Light, qui ne déparerait pas dans la b.o du prochain Twilight), The Resistance ne parvient pas à convaincre tout à fait. Pour leur premier essai en auto-production, le trio de Teignmouth , fanatique de Science-Fiction et de Fantasy a voulu cette fois trop en faire, et se noie dans ses idées. On en veut pour preuve Exogenesis Symphony, sur laquelle pas moins de quarante musiciens sont convoqués, et qui forme une litanie quinze minutes de long en trois parties, dont la dernière, Redemption, porte bien son nom et qui clôt péniblement un album à déconseiller aux non-initiés.


Réécriture d'ordre purement stylistique, comme tu peux le voir. J'ai dû attendre d'avoir le magazine pour voir la version réécrite, et j'ai juste craint le pire (on m'avait dit "oui, faudra que je réécrive ça", et tout de suite j'ai imagine qu'ils me censuraient, alors qu'en fait c'était juste très mal écrit)
"I'm a rock'n'roll clown, I do a lot of cocaine"
Dr Rockzo.
Beurp's
Jimmy W a écrit :
alors qu'en fait c'était juste très mal écrit)


En effet, c'est vraiment mal écrit... Et, au delà des multiples maltraitances infligées à la langue française, tu manques hélas singulièrement de style, c'est très factuel et dénué de relief... ça en devient donc assez ennuyeux à lire (mais, ça n'est pas pire que la prose rébarbative de certains de tes collègues, qui revendiquent pourtant un lourd bagage littéraire et culturel... Et loin de ce que j'aurais pu pondre a ton âge).
Et attention, tu deviens faux cul (et c'est pas bien) sur la fin... "prometteur et de bonne facture" "réjouir les fans" ça n'est pas cohérent avec ce que tu as balancé avant.

Bref, y'a du boulot... Mais bon (en)courage(ments) pour tes prochains papiers...
Neorossi
Ah, c'est ça le fameux papier... assassin ?
Shine On You Crazy Diamond...
Invité
  • Invité
Citation:
aux paroles lorgnant sur le pré carré de Manowar


T'es lourd, je pourrais plus l'écouter sans vision de slip en peau de bete maintenant,...
Azazello
Beurp's a écrit :
En effet, c'est vraiment mal écrit..


Ce qui me choque surtout c'est la nullité du correcteur, dont les changements n'ont aucun intérêt et qui gomme la meilleure idée du texte: l'agonie. En fait, Paint il faudrait que tu allèges tes phrases. Ta phraséologie est pachydermique, si je peux permettre. En correction rapide ça donnerait:


Citation:
Pour son cinquième opus, The Resistance, le gang de Matthew Bellamy a convoqué des forces telluriques dans un studio milanais. On retrouve dans cet album les esprits de Freddy Mercury, Andrew Fletcher et Michael Stipe . Il s’ouvre sur le single Uprising, pièce électro-épique pleine de synthétiseurs et de paroles inspirées par Manowar (« they will not control us, we will be victorious »), qui accroche l’auditeur dès la première écoute. Déjà la voix geignarde et pleine de trémolos rappelle les pires heures des années 90 et fait débander l’auditeur. Et c’est ce qui bloque tout au long de l’album. Les ambiances sont souvent réussies (Resistance, morceau astral à la batterie galopante et aux refrains pop, MK Ultra, qui tomberait presque dans le hard rock lourd, avec des nappes de synthés rappelant NIN), mais retombent à plat, à cause de la débauche de kitsch. Tantôt lorgnant vers Danny Elfman ou Queen (Unnatural Selection et son riff pourtant intéressant), tantôt proposant un beat hip-hop vulgaire ou des balades rejetons de Genesis (Guiding Light, que l’on pourrait sans problème mettre dans la b.o du prochain Twilight), The Resistance ne parvient pas à convaincre. Pour leur premier essai en auto-production, le trio de Teignmouth a voulu trop en faire, et se noie dans ses idées. Ainsi quarante musiciens sont convoqués sur le dernier morceau, agonie longue de quinze minutes, purgatoire en trois parties dont la dernière, Redemption, justifie son titre lorsque enfin elle s'arrête. On déconseille aux non-initiés.


On économise de l'encre pour un sujet à l'intérêt limité
Ta mission pour ton prochain article sera d'y placer l'expression "cohérence esthétique".


Beurp's a écrit :
La grippe A plutôt que Muse ???

http://www.lesinrocks.com/musi(...)muse/



Ce qui compte dans cette article n'est ni sa syntaxe défaillante ni son style déplorable, mais sa subtile dialectique qui, à l'aide de référence bien choisies et compréhensibles par le lecteur de base (Sardou, Bronson, Le Maréchal et Vichy), nous permet de comprendre le credo des Inrocks: "La lutte anti-fasciste ne connaîtra pas de répit, même dans les critiques musicales". Il faudra s'interroger un jour sur la santé mentale des rédacteurs de ce torchon.
ZePot
  • ZePot
  • Vintage Total utilisateur
Mauvais angle d'attaque, Jimmy. C'est la voix geignarde qui te gêne ? Mais il a toujours chanté de cette manière horripilante. De même que Muse a toujours « voulu trop en faire ». Ce serait recevable s'il s'agissait de la critique d'un premier album ou d'un groupe relativement obscur, là non. Ta critique ne donne aucune idée précise de l'album. La faute à tes patrons, évidemment, qui auraient dû la confier à une personne ayant une meilleure connaissance de leur discographie.

Je précise que j'ai toujours détesté Muse, ainsi que cette voix, on ne sait jamais ici, la terreur règne...
lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #3307
  • Publié par
    lemg
    le 27 Oct 2009, 15:11
Neorossi a écrit :
Ah, c'est ça le fameux papier... assassin ?


Les déçus comptez-vous.
lemgement lemg
petrusteen
Les boulets qui découvrent en 2009 que Muse a toujours voulu faire une musique over the top & épique, c'est limite tragique de bêtise crasse.

Jimmy W
Citation:
Ta phraséologie est pachydermique

Tu sais que je suis de mauvais goût... J'aime les longues phrases.

Citation:
Et attention, tu deviens faux cul (et c'est pas bien) sur la fin... "prometteur et de bonne facture" "réjouir les fans" ça n'est pas cohérent avec ce que tu as balancé avant.


... Je trouvais leur attaché de presse sympa

Citation:
C'est très factuel et dénué de relief... ça en devient donc assez ennuyeux à lire

Ce qui, en somme, retranscrit bien ce qui s'est passé à l'écoute de l'album
Je dois confesser que ça ne m'amuse pas d'écrire sur quelque chose que je n'aime pas, pas moyen d'être enthousiaste.

Citation:
Ta critique ne donne aucune idée précise de l'album

Ben des ballades chiantes et des tentative de grandiloquence plus poussées que sur les autres albums, mais bien plus ratées, aussi.

En gros, seul les amateurs de kitsch et de niais peuvent aimer, c'est écrit clairement à la fin ^^

Citation:
On économise de l'encre pour un sujet à l'intérêt limité

J'ai un nombre de signes, huhu.


Après, j'espère m'améliorer, hein... C'était ma deuxième critique, seulement. Et je l'ai écrite dans la foulée de l'écoute (à savoir avec une grosse gueule de bois), en vingt minutes.
"I'm a rock'n'roll clown, I do a lot of cocaine"
Dr Rockzo.
Ballochet
Tu n'aimes pas écrire sur quelque chose que tu n'aimes pas?

Mais tu te prives d'un des plaisirs majeurs de la critique!

Et ne te laisses pas amadouer par des attachés de presse d'apparence sympathique.

Pas de pitié que diable.
«Une polémique dite courtoise est un duel avec des épées mouchetées.» (Léon Daudet)

Raw Section.
Jimmy W
Je suis très candide, je préfère écrire sur ce que j'aime et partager quelque chose plutôt que d'assassiner un album qui m'a déplu (sauf si c'est une merde).
"I'm a rock'n'roll clown, I do a lot of cocaine"
Dr Rockzo.
lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #3312
  • Publié par
    lemg
    le 28 Oct 2009, 12:30
On sent un peu l'influence Manoeuvre dans ton papier, tu ne trouves pas ?
lemgement lemg
willem
  • willem
  • Vintage Méga utilisateur
bon malgré toute cette lecture, vivement samedi quand même va...

en espérant avoir space dementia
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EP disponible: hopeandblackcloud.bandcamp.com
Neorossi
C'est beau de rêver.
Shine On You Crazy Diamond...
willem
  • willem
  • Vintage Méga utilisateur
sur la tournée Absolution c'était mon plus beau moment...


mais ça remonte (je suis pas allé voir la tournée BH&R)
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EP disponible: hopeandblackcloud.bandcamp.com

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