zigmout a écrit :
je viens d'ecouter et j'ai egalement pas du tout aimé....on entand que c'est du vai mais y a aucune idée....je suis incapable de me souvenir d'un seul morceau ou d'une seul idée 30 min apres...pourtant je suis plutot fan de maniere general mais là y a comme un courant d'air.
C'est assez marrant parceque pour moi c'est tout le contraire !!!
Non seulement des morceaux restent "gravés" apres une ecoute (Building the church, dying for your love, Firewall etc...) mais en plus je trouve qu'il ya tellement d'idées que je ne me lasse pas de chercher les "tresors cachés" aussi bien musicaux que philosophiques et politiques que recele ce disque ...
Franchement, j'aime beaucoup la musique de Vai mais c'est vraiment la premiere fois qu'un de ses albums me "hante" autant d'emblée .
Je trouve qu'il y une sorte de constat amer et de desillusion dans ce disque et un discours politique , mais c'est vrai qu'il faut chercher (trop ?) car il y a vraiment beaucoup de references à de nombreuses clefs qui permetent de saisir pas mal de choses à propos de cet album... (non je ne fais pas parti d'une secte ...
).
Je pense que Vai en a conscience car il a dit à plusieurs reprises que c'etait un album "exigeant" et qu'il risquait de "perdre" une partie de son auditoir.
Maintenant, c'est vrai que si on écoute cet album dans une optique "Plug and play" certains vont accrocher (c'est mon cas) d'autres non (c'est ton cas), certains vont penser qu'il n'y a pas d'idées et d'autres si. Tout ça est tres subjectif.
Pour ma part je pense qu'il y a un vrai travail fourni de la part de Vai et un vrai travail à fournir à l'auditeur qui veut saisir la "quintessence" de ce disque. Je sais que ça peu en rebuter certains mais pour les amateurs je pense que cet album est une mine d'or et que c'est à l'auditeur d'en extraire les pepites .
Ceci dit, l'avis de ceux qui à priori n'accrochent pas n'est pas sans me rappeler les critiques qu' a eu Sex and Religion à sa sorti de la part de ceux qui attendaient Passion And Warefare II... La musique de Vai est toujours où on ne l'attend pas ...
"Pour avoir sali de ta bouche tous ceux que tu connais, de ce fait rendant leurs vies malheureuses avec tes mensonges insidieux et nuisibles, à partir de ce jour, les seuls mots qui sortirons de ce trou -peu importe ce que tu essaies de dire- serons "Yai Yai", jusqu'à ce que tes levres bougent que de tes yeux coule de l'eau. Tu sauras comment pardoner apres ça."
N'est-ce pas etrange d'arracher l'âme du corps par des boyaux de moutons ?