SERGE GAINSBOURG, un autre génie de la chanson francaise

Oui, j'avais vu ça en direct, à l'époque. J'étais mino mais je me souviens que les emissions de Drucker pouvais contenir des moments rock'n roll comme cet épisode. Gainsbar était un sacré fouteur de zone: la marseillaise, le coup du billet cramé à 7/7, cette histoire avec Witney Houston. Personnellement, je suis AUSSI fan de Gainsbourg que de Gainsbar.

Et la phrase de Desproges acceuillant Gainsbarre sur le peron de l' emission de Drucker ou les " stars " debarquaient en limo :

" Gainsbourg , c' est le seul genie qui ressemble a une poubelle "

j'ai moi-même découvert y'a pas longtemps et je confirme : énormément de perles, et dans des styles très différents. en plus les parties guitare sont vraiment sympa la plupart du temps.

je pense que tu peux attaquer directement certains albums tant y'a rien à jeter dessus.. perso mes préférés sont :

jane birkin & serge gainsbourg
du chant à la une
l'étonnant serge gainsbourg
initials bb
melody nelson

Bah, bizarrement c'est tout le contraire. Il écrivait des chansons férocement misogynes au début, et la notoriété se faisant, il a bien sur commencé a trombiner pas mal de chaire fraiche, mais ensuite il faisait les belles chansons après avoir trombiné (Initials BB notamment)

Je faisais une boutade évidemment. Il n'écrivait pratiquement que pour les femmes, et lorsqu'il écrivait des chansons pour C.Deneuve, B. Bardot, ou I. Adjani, je suis pas sûr qu'il ait décidé d'écrire pour elles à cause de leur technique vocale...Qu'il les ait trombiné avant ou après la chanson...
En même temps, c'était aussi un grand manipulateur, capable de jouer avec les double-sens et le second degré et faire chanter des énormités à ses interprêtes, transformer de piêtres chanteuses en grandes interprêtes.

Un de ses plus beaux bijoux reste à mon goût "les dessous chics", il savait aussi se devoiler très pudiquement dans ses chansons, surtout quand ce n'était pas lui qui les chantait.

C'était vraiment un personnage à deux visages: Gainsbarre et Gainsbourg, capable de traits de génie énormes, vouant un amour à Chopin au point de lui piller toutes ses idées et les adopter complètement (écoutez Chopin, pour ceux qui ne connaissent pas, vous allez halluciner!), touchant et génereux, et Gainsbarre, plus torturé, mysogine et amoureux des femmes, alcolo, manipulateur, goujat et provocateur.

Ca me rappelle également, une interview au journal d'antenne 2 à l'époque, où le journaliste lui demandait: "bon, sans vouloir citer de noms, vous avez quand même eu des conquêtes mythiques.." et Gainsbourg de répondre :"oui, Isabelle, Catherine, Brigitte..." un sacré lascar se gainsbarre...

Mouais - on vire un peu dans le n'importe quoi sensationnaliste là, faut pas embellir la légende elle est assez belle comme ça. A vous entendre, il aurait sauté toutes celles pour qui il a écrit . En réalité, les Adjani, Deneuve ou Paradis, il ne les a jamais touchées (au contraire de Bardot en effet), faudrait pas le réduire à un pénis sur patte non plus, il était capable de travailler avec des artistes sans sortir son zob .

Avec Gainsgourg, difficile effectivement de discerner le vrai du faux. Pourtant, cette interview est restée dans les annales. La provoc jusqu'au bout finalement......

Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il ne pouvait pas travailler sans sortir son zob, car au contraire, il était connu pour son exigence et sa rigueur excessivement pointilleuse, faisant multiplier les prises à ses interprêtes féminines tant qu'il n'était pas satisfait du résultat.

Quand il habitait rue de Verneuil, les gens du quartier le croisaient souvent et aux dire de ma mère et de ses anciennes collègues qui ont eu l'occasion de le croiser, il était d'une courtoisie sans égale, toujours rasé de près, propre sur lui, sobre, très loin de l'image qu'il donnait de lui aux média.

Coluche avait dit de lui l'avoir vu "devenir îvre au moment où il rentrait sur le pateau de TV". Son côté provoc était assez calculé.

Je sais pas si tu parles de mon post mais en un sens c'est la trajectoire qu'il a eu. Il est toujours resté plus ou moins amer avec les femmes, il a énormément galéré avant d'être connu, mais la notoriété a un peu changé la donne, et la misogynie des débuts s'est estompée dans l'oeuvre ET durcie chez l'homme paradoxalement (rupture avec Bardot puis avec Birkin).
Quant à ses aventures avec Deneuve, Adjani, Paradis, Petula, France etc.. J'y ai jamais cru, même si au fil des interviews il laisse toujours planer le doute.
En revanche pour Anna Karina, Brialy avait dit qu'elle jonglait entre les deux... Ces salauds

Non, c'est moi qui les ai citées, mais je n'ai fait que reprendre les paroles de Gainsbarre, qui, comme l'a rappelé le doc, ne sont pas toujours à prendre au pied de la lettre.

Sa mysoginie, je pense qu'elle disparaissait quand il était amoureux, et il le redevenait dans ses moments de solitudes, du moins, c'est ma perception. Il aimait Birkin mais elle n'en pouvait plus, pour diverses raisons connues et moins connues, mais ça c'est leur histoire. Le fait est qu'ils sont restés très attachés l'un à l'autre et il semble qu'il ne s'en ai jamais remis. Sa mysoginie est beaucoup réapparue par la suite, L'album Love on the beat (No Comment est assez cru de ce point de vue là) est très peu sentimental, avec beaucoup de référence à "la femme objet sexuel". Et puis faire danser Bambou les seins à l'air, il y a plus classe également.

"Oui avec Catherine Deneuve... et d'occase.."

Quelle élégance ce Lucien


Mais il me semble que Brialy est bi ...
Ce qui dans l'absolu pourrait faire une contrepèterie si on peaufine.

Il me semble même que Brialy est mort M'enfin pour l'avoir croisé pas mal (Festival d'Anjou, c'était dans mon coin) il faisait pas très "Bi" avec sa cour de minets autour. Mais comme pour Gainsbourg on lui prete beaucoup plus qu'il n'en a fait, et il en raconté sans doute plus aussi.

M'en fout de qui Serge à niqué. Et d'ailleurs à l'instant il me dit "écoutes ma voix"...

c'était pour la contrepèterie potentielle le "est"... Mais même en cherchant bien, j'en trouve pas.

"Je t'en pris ne soit pas farouuucheuuuh quand me vient l'eau à la boucheuuuh"

Quelle élégance ce Lucien

meringue : tu pourrais me donner quelques pistes pour la ressemblance entre chopin et gainsbourg ? je connais pas du tout !

- l'étude en Mi OP10 N° 3 (Lemon incest)
- le Prélude n°4 op.28 (Jane B je crois)

merci ! je rajoute au passage le premier mouvement de la symphonie du nouveau monde de dvorak qui a donné initials bb.

Je ne suis pas aussi pointu que le Doc sur le sujet, mais pour avoir eu l'occasion d'écouter une "compilation" des morceaux de Chopin, j'avais reconnu les mélodies pompées complètement ou partiellement pour composer Lemon Incest, "Quoi" de Jane Birkin , et quelques autres encore , mais je ne veux pas dire connerie.