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The Psychedelic Section

Rappel du dernier message de la page précédente :
rapideyemove
SupaDog a écrit :
En cherchant ça:

https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)lemen (…)


Claude Olmos, le guitariste des 5 Gentlemen, jouera quelques années plus tard avec Magma…



Sur la photo prise au Festival de Reading (été 1973), Olmos est tout à gauche et Nico toute à droite, les seuls sans «l’insigne»…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Slyonline2
Bravo rapideyemove, j'aime bien faire des liens entre différents artistes et connaitre un peu leur généalogie.

J'apprends que les 5 Gentlemen s’appelaient Les Ambitieux auparavant... et qu'Olivier, le fils de Claude Olmos, est un guitariste pro qui a joué sur un album de ...Jean-Pierre Danel.

C'est énorme.

https://olivierolmos.jimdofree.com/bio/
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Punaise Les Somethings , un groupe d'Amiens, ma ville natale, et je ne connaissais pas.

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Blow Up
rapideyemove a écrit :

Claude Olmos, le guitariste des 5 Gentlemen, jouera quelques années plus tard avec Magma…


Il y a un lien de parenté entre Claude Olmos et Olivier Olmos ? qui passait de temps en temps sur le forum.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Slyonline2
The Nickel Bag - The Nickel Bag Doing Their Love Thing - 1968



Le dos de la pochette

Alors là, c'est un album difficile, bizarre,... pas évident du tout d'en parler...

Prenez un groupe combo pop/rock de 5 membres d'origine inconnue pour créer une musique instrumentale sur de la poésie classique (Kipling, Shakespeare, Alfred Tennyson...) qui est chantée et non pas récitée.
Badigeonner le tout avec de la bidouille psychédélic de studio et vous aurez une idée... approximative !

Et le résultat, eh bien... pas si mal en fait.
The Nickel Bag mélange différents styles des sixties, ce n'est pas rock mais ça reste assez trippant avec une touche de light psychedelia...
Un peu de flutes, de farfisa par ci par la, des cuivres, une légère fuzz, du sitar à l'occasion...

L'inconvénient avec ce "concept album", c'est que c'est de la poésie chantée, il n'y a pas de choruses, pas de refrains...
Comment faire une chanson pop sans une accroche ?



Playlist Complète :

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Y'en a un peu plus, je vous le mets quand même ?

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Bon je quitte la France pour un retour aux États-Unis, et sans transition aucune, comme d'habitude, pour un autre album étrange et fascinant.

En fait, ça ne devait même pas être un album a la base mais plutôt le résultat d'un "acid dream" et d'une expansion de conscience profondément introspective et émotionnelle.

Rick Saucedo - Heaven Was Blue - 1978





Rick Saucedo est un musicien, auteur-compositeur, acteur et artiste sosie d'Elvis, de Chicago dans l'Illinois.

En 1972, un titre particulièrement (Burning Love) créé un cataclysme chez lui et le pousse a créer son personnage autour de performances "tributes" au King.

Mais ce n'est pas n'importe lequel sosie d'Elvis Presley, c'est le plus reconnu des sosies, c'est son travail a plein temps, il a joué avec le groupe vocal d'Elvis The Jordanaires et joue depuis plus longtemps que le king lui même ne l'a fait.


L'album est simplement l'un des plus grands "private press" jamais réalisé.
Il est monstrueusement psychedelic (Saucedo déclarât que le morceau phare Heaven Was Blue lui a été inspiré dans un trip a l'acid).

Il a été assemblé quasiment seul par un excellent musicien professionnel (Saucedo est multi instrumentiste) qui l'a enregistré en quelques heures, entre différentes performances.

2 chansons plus rock'n'roll ne trouvent pas leur place sur Heaven Was Blue et sont plus anecdotiques.
En fait, il semble que Saucedo ait été plutôt influencé par les Beatles et notamment le morceau "medley" de la face B d'Abbey Road.

Sorti en private press méga rare à l'origine, il a été édité en 2013 sur Reality Records avec des overdubs vocales additionnelles.

Pas de longs jams de guitares auto indulgentes a la Grateful Dead ici, juste la beauté rare d'une expérience émotionnelle tournée autour d'une réflexion introspective sur l'existence.



Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
rapideyemove


Belle et utile synthèse sur Rick Saucedo
(à part, peut-être, et pour moi seulement sans doute, l’énigmatique alternative «Sausado» au début… ??? )

Et puisque j’étais en oraison, durant l’après-midi, de mon penchant pas secret, Stan Belton et son Black Market Karma, je me dis que la perspective de poster, ici, le beau concert de Lille fin 2018 n’était vraisemblablement pas entièrement dénuée de sens afin de donner, toujours ici, dans cette psyché et son grand caravansérail, un visage d’actualité à nos nostalgies coutumières.

Bon, je n’ai eu ni l’audace ni le courage de remonter tout le topic pour m’assurer que les BMK n’y avaient pas déjà été postés auparavant.

Dont acte :



Ci–joint une Covid interview de Stan Belton, organisée par le chairman (ça pourra toujours le faire rire) de POW Magazine, Dennis Gonzales, en avril 2021 :

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Slyonline2
Merci les gars
Bien joué fab38

Black Market Karma
:

jeronimoalves en avait parlé pages 16 et 20

et votre serviteur page 93
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
rapideyemove a écrit :
(à part, peut-être, et pour moi seulement sans doute, l’énigmatique alternative «Sausado» au début… ??? )

Fixed
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
@rapideyemove

En me replongeant dans les entrailles de ce topic, j'ai vu que tu avais posté page 18 un album incroyable que je ne connaissais pas.

Un grand merci pour la découverte de Gun ce groupe psychedelic/proto prog-hard rock.
Apparemment Race With The Devil a été un énorme tube en 1968.

En effet je ne fais partie que de la deuxième vague d'acid heads g.com participant a ce topic, toujours bon de reprendre les bases...

Et toujours bon de titrer un lien posté, pour pouvoir le retrouver par la suite.

Gun - Gun - 1968



Playlist complète :


Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
rapideyemove
Slyonline2 a écrit :
@rapideyemove

En me replongeant dans les entrailles de ce topic, j'ai vu que tu avais posté page 18 un album incroyable que je ne connaissais pas.

Un grand merci pour la découverte de Gun ce groupe psychedelic/proto prog-hard rock.
Apparemment Race With The Devil a été un énorme tube en 1968.

En effet je ne fais partie que de la deuxième génération d'acid heads g.com participant a ce topic, toujours bon de reprendre les bases...


Ah oui, Gun et le riff–solo full-load de Race with the Devil gorgé de fuzz qu'envoie Adrian Gurvitz !

Quant à ma modeste prise de première vague, ça je n’y peux rien, ce sont les hasards de l’autobiographie.
Par exemple, celui d’avoir vécu dans ces années-là, toute une large partie de ma jeunesse dans la banlieue de Cleveland (Fairview Park… j’y étais déjà, depuis un bail, au moment des four deads in Ohio de Kent State University) et de m’être mis, notamment, à fréquenter un jour une certaine boutique de disques et fanzines du côté de Euclid Avenue, dans la mouvance des premières attaques des Rockets de David Thomas et de Peter Laughner, connus grâce au patron de cette boîte à disques, une crème d’homme, juste avant qu’ils me ratiboisent avec Pere Ubu, au premier chef leurs "30 seconds over Tokyo" "Au cœur des ténèbres", puis tout le reste du grand ressaut américain d’alors (mettons-y, dans ce spring, Television, Patti Smith, le 1° Modern Lovers, puis la No Wave de Big Apple), tout ça avant de décaniller sur la côte Ouest, d’abord du côté de Fran et de ses brumes, pour commencer l’Université, comme on dit par ici, enfin, si je résume et me résume.

À Cleve, c’est de ces trois personnes, à des degrés divers, que je dois l’achat, pour des bouchée de pain, des originaux soldés de la compilation de Nuggets from Mister Kaye, du Velvet’s Peel Slowly, et j’en passe…
Soul train…

Mais peut-être que la mémoire est un chèque sans provision et ces jours enfuis les mies de pain trop blanches de Poucet laissées derrière lui, dans son dos sentimental.

Sans doute, aussi, que «l’attachement à soi augmente l’opacité de la vie».
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

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