Ondulation a écrit :
Oui, je peux développer.
En fait le titre du post va nous amener à chiffrer la musique, à la classifier non plus selon ce quelle dégage mais selon uniquement ce qu’elle produit… on parle de « vitesse de croisière ».
Du coup, la musique risque de devenir une performance. Tu joues à 120 ? Moi à 130… et moi à 140 ! ! !
Des études ont montré que la guitare est un symbole phallique. L’utiliser avec une forte puissance, vitesse, etc… est une évacuation de beaucoup de frustrations sexuelles. Donc savoir lequel joue le plus vite ou le plus fort revient à savoir lequel a la plus grande et est le « chef de la troupe ». L’exemple type est que les musiques hard, trash, heavy et compagnie sont en « grande majorité » écoutées par des ados ou des jeunes adultes en pleine recherche de maturité sexuelle… Aïe, là je vais me faire taper dessus, cela va hurler au cliché ? ? ? Allez à la fnac au rayon heavy à toute heure et regardez le public… Grande majorité… Pas tout le monde, mais une grande majorité.
Donc travailler la métrique… Oui car le rythme est l’élément essentiel de la musique... Mais là le sujet si j’ai bien compris c’est « votre vitesse de croisière »… Grosso modo, c’est une conversation du type : « t’as quoi comme moteur toi ? »… Moi j’ai le 136 Cv ! ! !
Sinon pour travailler la métrique (qui n’est que la représentation chiffrée d’un tempo qui est quelque chose de ressenti) il existe plein de méthodes.
- Un métronome
- Jouer sur les disques
- Jouer en groupe et s’écouter (celui qui se décale le verra très vite)
- Jouer avec guitar pro (ou autre)
- Jouer avec des orchestrations enregistrées (dans les canards de guitare)
Et surtout s’écouter. C’est là la clef, s’écouter. C’est là qu’on entend ses défauts… et ses qualités aussi.
Pas de frustration comme ça!!!Sérieux, si on suit le truc, les gars comme Kurt Cobain ou Chuck Berry devaient avoir une vie sexuelle sacrément bien remplie