Kûndêwîtch a écrit :
Jsuis pas expert en la matiere, mais jpense pas qu'ils l'ont formulé comme ca.
Le phenomene de rechauffement est naturel et est scientifiquement verifié, , la seul responsabilité que nous autres les hommes on la dedans c'est qu'on l'aide.
L'idée n'est pas tout a fait la meme, mais c'est comme ca .
Pas du tout malheureusement, mais je ne désespère pas que certains d'entre vous lisent les rapports du GIEC.
Voici un extrait du résumé de leur rapport pour formuler avec précision l'impact humain sur le réchauffement, c'est un peu long désolé.
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2.3. Quel impact les activités humaines ont-elles sur le changement climatique ?
"De nouvelles preuves, mieux étayées que par le passé, viennent confirmer que la majeure partie du réchauffement observé ces 50 dernières années est imputable aux activités humaines.
Le Deuxième Rapport d'évaluation4 concluait qu'un faisceau d'éléments suggère qu'il y a une influence perceptible de l'homme sur le climat global. Ce rapport faisait également observer que le signal anthropique continuait à s'inscrire dans le contexte de la variabilité naturelle du climat. Depuis la publication de ce document4, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la réduction des incertitudes, notamment en ce qui concerne la définition et la quantification de l'ampleur des réactions aux différentes influences externes. Bien que de nombreuses sources d'incertitude identifiées dans le Deuxième Rapport d'évaluation4 subsistent encore aujourd'hui dans une certaine mesure, de nouveaux éléments de preuve et une meilleure compréhension des phénomènes permettent une mise à jour de ces conclusions.
La période de relevé des températures est aujourd'hui plus longue, les données ont été étudiées de plus près et il existe de nouvelles estimations de la variabilité basées sur des modèles. Il est très improbable7 que le réchauffement observé ces 100 dernières années soit dû à la seule variabilité interne, comme l'estiment les modèles actuels. Les reconstitutions des données climatiques pour les 1000 dernières années (Figure 1b) montrent également que ce réchauffement a été inhabituel et qu'il est improbable7 qu'il soit entièrement d'origine naturelle.
Il existe de nouvelles estimations de la réaction du climat aux forçages naturel et anthropique, et de nouvelles techniques de détection ont été appliquées. Les études de détection et d'attribution prouvent presque toutes qu'il y a un signal anthropique
dans les relevés climatiques des 35 à 50 dernières années.
Les simulations de la réaction aux forçages naturels (c'est-à- dire la réaction à la variabilité du rayonnement solaire et des éruptions volcaniques) n'expliquent pas, à elles seules, le réchauffement survenu au cours de la seconde moitié du XXe siècle (voir par exemple Figure 4a). Elles indiquent cependant que les forçages naturels peuvent avoir contribué au réchauffement observé pendant la première moitié du XXe siècle.
Il est aujourd'hui possible d'identifier le réchauffement de ces 50 dernières années dû aux gaz anthropiques à effet de serre, et ce malgré les incertitudes existantes en ce qui concerne le forçage imputable aux aérosols sulfatés anthropiques et à des facteurs naturels (volcans et rayonnement solaire). Le forçage des aérosols sulfatés anthropiques, bien qu'incertain, est négatif sur cette période et ne peut donc pas expliquer le réchauffement. Les changements intervenus dans le forçage naturel
pendant la plus grande partie de cette période sont eux aussi estimés comme négatifs et il est improbable7 qu'ils puissent expliquer le réchauffement.
Les études de détection et d'attribution qui comparent les changements simulés par les modèles avec les relevés directs sont aujourd'hui en mesure de tenir compte des incertitudes dans l'ampleur de la réaction modélisée au forçage extérieur, en particulier celle due aux incertitudes dans la sensibilité climatique.
La plupart de ces études montrent qu'au cours des 50 dernières années, la rapidité et l'ampleur estimées du réchauffement dû à la seule augmentation des concentrations de gaz à effet de serre sont soit comparables soit plus importants que le réchauffement observé. De plus, la plupart des estimations obtenues par modélisation qui tiennent compte à la fois des gaz à effet de serre et des aérosols sulfatés correspondent aux observations faites au cours de cette période.
Comme le montre la Figure 4c, c'est lorsque tous les facteurs anthropiques et de forçage naturel susmentionnés sont combinés, que la correspondance entre les simulations effectuées au moyen des modèles et les observations faites ces 140 dernières années est la plus étroite. Ces résultats indiquent que les forçages inclus sont suffisants pour expliquer les changements observés, sans négliger pour autant la possibilité que d'autres forçages aient eux aussi contribué à ces changements.
Compte tenu des nouveaux éléments de preuve obtenus et des incertitudes qui subsistent encore, l'essentiel du réchauffement observé ces 50 dernières années est probablement7 dû à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre.
Qui plus est, il est très probable7 que le réchauffement survenu au XXe siècle ait contribué de façon significative à l'élévation du niveau de la mer qui a été observée, du fait de la
dilatation thermique de l'eau de mer et des pertes importantes de glace sur les terres émergées. En tenant compte des incertitudes actuelles, les observations comme les modèles sont cohérents avec l'absence d'accélération importante de l'élévation du niveau de la mer au cours du XXe siècle."
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